Freebird a écrit:
La naïveté d'Hergé en 1929. Qui lui en voudra? Il n'existait rien, ou si peu. La BD restait, grosso modo, à inventer. Il va s'en charger et ne va pas traîner. Reste ce rythme haletant, le mouvement perpétuel et trépidant. Un clin d'oeil à Milou, qui en a déjà marre. "Finis, les dangers! Notre vie aventureuse est bien terminée!" dit-il à la fin de l'album, dans le train qui le ramène à Bruxelles. Le pauvre, s'il savait. L'aventure ne fait que commencer. De loin, de très loin, Milou est ici le personnage le plus intéressant, narrativement parlant. Iconoclaste? Peut-être.
Et puis c'est bien la couleur, c'est mieux en couleur. Iconoclaste deux fois?
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