HOCHET Gabriel a écrit:Mick Taylor, quand il voulait, il déchirait quand même....
C'est clair ! Morceau issu de l'excellent album Blues from Laurel Canyon.
Et perso, je fais partie de ceux qui apprécient le passage de Taylor au sein des Stones. On ne peut nier, avec le recul, cette évidence que quelques-uns des meilleurs morceaux pour ne pas dire disques du groupe sont le fruit de l'alchimie qui s'est créée avec l'apport de Mick Taylor.
Quant à John Mayall, on ne fera injure à personne en rappelant qu'il a toujours su très bien s'entourer. Un musicien que je reverrai volontiers en concert (vu sur scène il y a moins de dix ans, un concert éblouissant et des musicos faciles à approcher puisqu'ils vendaient eux-mêmes leurs propres disques et CD qu'ils dédicaçaient patiemment à la fin du concert (ou à la pause, plus probablement ?). Mais pouvoir serrer la main et discuter quelques minutes avec cette légende qu'est Mayall comme avec ses acolytes, dont l'époustouflant bassiste virtuose Greg Rzab, c'était la cerise sur le gâteau !) à condition de n'être pas masqués. Je serai preneur d'un concert test (en plein air notamment) où le public peut à nouveau s'agglutiner sans masques ni gestes barrière, seulement en véhiculant de bons karmas. Ceux qui ont les meilleurs systèmes immunitaires protégeant (à condition d'être en surnombre, mais avec un test salivaire préalable, on peut supposer que ce serait le cas...) les moins bien lotis dans une transe commune et par l'échange non pas d'un seul virus mais d'une infinie variété de bactéries (selon la force des écosystèmes sains).
Je vois que nos goûts musicaux se rejoignent.... Quand j’avais 17 ou 18 balais, j’étais hyper fier de ma veste en daim, dont la doublure de soie était intégralement constellée d’autographes de Mick Taylor, Peter Green, Mick Fleetwood et John McVie... Faites lors d’une nuit de beuverie (et plus) passée dans une baraque de Wolverhampton qui hébergeait John Mayall.... Une longue histoire de l’été 1967 ou 68 sauf erreur, dont j’ai oublié pas mal de détails... Un jour ou j’avais du faire une grosse connerie, ma chère Moman flanqua la dite veste à la poubelle... J’ai mis du temps à digérer...
Le Fleetwood Mac dans son line-up d'origine, c'était une tuerie !... Punaise, le Live in Boston (Rattlesnake shake, Green Manalishi).
Mais j'ai découvert ce premier line-up du F.M. à rebours. J'ai d'abord découvert FM avec Rumours, du second line-up. Et j'ai longtemps cru que Black Magic Woman était un morceau de Carlos Santana (premier concert que j'ai vu, si j'excepte des trucs de jazz style Claude Bolling, Dizzie Gillespy, Duke Ellington, etc... où j'accompagnais des adultes plus ou moins jeunes, mais en tout cas, des gens autonomes capables de me trimballer en voiture.). De même que j'associais la chanson du Green Manalishi à Judas Priest, qui l'avait intégrée à son répertoire pour chaque concert (et dans un LP studio).