Une brume apaisante, une mer sage de toute violence, un voyage vers le continent auquel très peu se sont aventurés : ce n'est pas une partie de plaisir. Risquer de tourner en rond au point d'en devenir fou, aucune personne ne veut expérimenter cette sensation. Malgré la peur de cette terre inconnue, elle renferme en elle un secret, un secret que seuls les individus vivant là-bas connaissent. Aucune personne n'en est revenu pour raconter les mille et une choses incroyables que renferme cet univers, sont-ils morts ? Ou bien n'est-ce pas simplement un endroit de malheur et de débauche de la vie ? Dans tous les cas, les nombreux poèmes et récits que relatent certains écrivains en rapport avec ce continent fantôme expriment amplement bien la réputation de ce mirage qu'est Ancestralia.
Extrait du journal de bord du Capitaine Lévraille:
Je ne vis rien en arrivant, juste l'horizon
Une mer salée des âmes d'aventuriers
elle, remplie de leur malheureuse pitié.
Le soleil, arborait leur vaint espoir.
Dans La pluie, reflétait leurs désespoirs,
Du moins, je fis demi-tour par prudence
Par peur d'endurer ces horribles démences
Par cette unique expérience jamais,
Je ne reviendrais m'y aventurer
Je ne vis rien en revenant, juste l'horizon.