je ne connais pas grand chose de l'oeuvre de Pierre Wazem, à part Koma.
Personne ne parle de Koma comme référence pour lui, alors que j'adore cette série.
Ce qu'il a fait d'autres est "meilleur", ou alors différent, ou que sais-je encore ?
merci pour ces précisions, je situe mieux ce qu'il a fait à présent.
ah bah c'est marrant, je viens de lire Quelques jours avec un menteur, et je l'ai d'ailleurs trouvé excellent.
Si Week-end avec préméditations est du même acabit, je vais me pencher sur la question.
edgarmint a écrit:Viens de lire Week-end avec préméditation du duo Wazem & Tirabosco :
Le commencement n’est pas sans faire penser au remarquable Quelques jours avec un menteur de Davodeau, tout du moins l’entrée en matière : des trentenaires, « vieux » amis, partent au vert « entre hommes ». La suite prend son propre chemin et offre, même si la messe est rapidement dite du fait d’une construction imbriquée, un récit d’une émotion assez comparable, jouant sur ces petits riens qui font l’amitié. Bouclé fin 2000, cet album était le premier de la collaboration des 2 auteurs et sans aucun doute le plus ancré dans le réel. Le dessin de Tirabosco, très spécifique - tout en rondeur et en douceur - sert avec pudeur cette touchante parenthèse.
grimmy a écrit:En tous cas, "Mars Aller-retour" était une belle bd au ton amer et cruel assez audacieux, bien dommage qu'elle soit passée inaperçue....
parution le 12 avril 2013
Chère Louise,
C’est en 2003 que Pierre Wazem débute une correspondance dessinée avec son amie Louise Bonnet, qui a quitté les Studios Lolos (l’atelier dans lequel travaille Wazem) pour aller s’installer aux Etats-Unis. Dans cette correspondance, Wazem n’aura de cesse de rappeler à son amie pourquoi elle a tellement eu tort de quitter les Studios Lolos, et va ainsi dresser le portrait de tous les gens qui se sont installés plus ou moins longuement dans ce «meilleur endroit du monde». Wazem y évoque aussi, pêle-mêle, sa relation à l’alcool, la vie de famille, le mois d’août, sa reprise des Scorpions du désert, ou encore le décès de son ami comédien François Berthet – sans doute parmi les plus belles pages que l’auteur ait réalisées. Le tout forme un ensemble drôle et cinglant comme une vanne bien sentie, touchant comme un mot d’enfant, et frais comme une gorgée de bière.
Comme un pendant solaire à Mars Aller-Retour (astre noir s’il en est), Chère Louise, est un vrai pur bonheur de lecture, jouissif et enthousiasmant de bout en bout.//Un extrait de Chère Louise, est visible ici : http://atrabile.org/livres/chere-louise.
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