Un père, colosse bon vivant mais trop sensible, meurt toutes les semaines, soit écrasé par une montagne, soit encorné par la biquette. Il laisse Maman et son fiston dans une mouise noire dont ils se sortent à chaque fois grâce à une vitalité sans pareil.
“Le volumineux album de Lucas Méthé est puissant comme la terre qu’il enlumine, imprévu comme son récit et terrible comme son sens caché. Un choc.” Numa Sadoul
Dans ce nouvel opus de la vie de papa maman fiston, c’est maman qui prend la tangente elle part aimer tous les enfants : “Aimer les uns, ne me fera jamais désaimer les autres. De l’amour, j’en ai des réserves infinies.”
Le personnage de maman avait à couver son petit teigneux de fils dans Papa Maman Fiston (sélection Angoulême 2020) ; mais maintenant fiston est devenu grand, il a une amoureuse, et maman a donc les mains libres. Pourquoi se contenter d’un enfant, quand on peut en avoir cent cinquante ? Elle n’aime que les enfants, maman, et ne veut être que de leur monde et d’aucun autre. Les enfants croisés dans les fermes, dans les bosquets ou dans les bourgs, abandonnés ou délaissés, l’accueillent le coeur grand ouvert, parfois, ils la préfèrent même à leurs autres parents, toujours un peu moins rigolos que celle-là. Dans la nuit, elle leur fait de beaux spectacles, elle les divertit bien. Puis ils dorment, heureux, vautrés les uns sur les autres. Si seulement les enfants pouvaient ne pas grandir !
Nombreux sont ceux qui comme Numa Sadoul, voit dans la série papa maman fiston une oeuvre colossale, unique et virtuose.
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