Stéphane Kérecki fait partie des musiciens de jazz français dont je suis systématiquement les albums. D'abord parce qu'en 2015 (enfin, 2012 ici), sortir encore ce type de disques fait montre pour moi de caractère, qualité que je loue au-delà de tout autre.
Le mec fait sa musique, elle est belle et me plait.
Sur Sound Architect, on est plus dans un jazz proche des expérimentations d'Henry Threadgill (même si ce dernier élabore des systèmes beaucoup plus complexes) que du jazz de Big Easy. Le résultat conviendra à l'auditeur ou pas, c'est selon qu'il se laisse à imaginer ce que cette architecture revêt de formes contemporaines ou abstraites, parfois même classiques.
Je ne dirais pas que le disque est exigeant mais plutôt qu'il exige de l'attention et qu'on s'y attarde
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