de jolan » 03/05/2010 17:28
Ce n'est pas vraiment d'homosexualité dont il s'agit, selon moi.
Mais en effet, dans le dernier tome on peut dire que l'ambiguïté amoureuse est au coeur de l'histoire.
Tout le long de la série ( comme dans "Julien Boisvert" qu'il scénarisait à la même époque", mais là l'apport de Lepage a peut-être amené ce thème ), le personnage grandit, découvre, évolue, expérimente, apprend, s'initie, et sa grande sensibilté l'amène à un moment à douter de sa sexualité, à l'interroger, à l'orée de sa vie d'adulte. C'est aussi ce qui fait la force de cette série, mais ce serait dommage de la résumer à cet aspect des choses.
J'y vois plutôt un acte rimbaldien de quête de soi. Et la petite citation de Verlaine me d'ailleurs semble le prouver, tout en nuance : Verlaine était père de famille, mais à un moment de sa vie s'est laissé charmé par ce jeune poète magique.
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