de manatee » 02/02/2009 01:28
Dans quelles circonstances et par qui le refus? par le stand? ce serait bien de préciser dans ce cas là histoire de pas pourrir la réput de l'auteur. Chaque stand à sa politique pour ça... et le stand, l'auteur, et l'éditeur sont des entités différentes... J'ai pas personnellement de raison de refuser ce genre de choses.
Ensuite, à chaud au sortir du festival, il faut comprendre qu'une scéance de dédicaces se finit forcément par un refus... Chaque jours, du moment ou je pose mon cul sur la chaise jusquà ce que je le lève, je signe en boucle, donc forcément ça finit par "une dernière personne". La persone suivante se dit toujours que l'auteur aurait pu en faire un dernier, mais cela ne fait que reporter le probleme sur la personne suivante. La dédicace n'est pas un du, c'est un petit plus qui ne rapporte qu'au lecteur dans la plupart des cas et à l'auteur quand l'échange avec le lecteur est de qualité, ce qui arrive souvent, mais aussi manque souvent (ya des gens sympas d'autres moins c'est d'une logique imparable). L'auteur n'est pas payé pour ça, et l'auteur touche rarement de l'argent sur la vente des livres (sans rentrer dans le détail, je fut payé à la signature du contrat une certaine somme, et je ne toucherais d'argent sur les livres vendus que lorsque l'éditeur se sera remboursé cette avance en vendant les livres, c'est à dire probablement jamais, car aujourd'hui on est trop loin de ce chiffre et le livre va commencer à ne plus se vendre. Donc perso vendre 30 ou 150 livres de plus ou moins, ça change rien pour moi, pour l'éditeur oui, pour les libraires oui, mais moi des nefles). Il faut vraiment comprendre que la dédicace n'est pas un du, l'auteur peut la refuser pour X raisons valables (et même des pas valables). Je finis par la charte des dédicaces qui a bien sur du atterir une fois quelque partdans ce forum et qui résume mieux que moi qui rame, le probleme des dédicaces.
Charte des dédicaces
[color=#ff7100]La dédicace est un don et pas un dû.
Soyons dignes d’un don et pas dingues d’un dû. | Maëster
Le travail d’un auteur de bande dessinée est de faire de la bande dessinée. La dédicace est un exercice supplémentaire qui ne fait pas partie de son travail et n’est pas rémunérée. L’auteur est donc libre d’accepter ou non de s’y livrer. On ne saurait le lui imposer.
C’est, dans un premier temps, l’occasion pour l’auteur de se faire connaître, lui et son travail. La dédicace sert pourtant moins la promotion de l’œuvre et de l’auteur que celle de la bande dessinée en général et des festivals en particulier. Si elle reste à ce jour le principal pôle d’attraction de ces manifestations, ce surcroît de travail bénévole n’est ni une obligation, ni un sacerdoce.
La dédicace est considérée comme « promotionnelle », ce qui n’est pas prouvé dans les chiffres, mais reste avant tout un moment de rencontre et d’échange avec les lecteurs, le partage d’une passion commune.
Pour que cette rencontre soit aussi agréable que possible, voici quelques recommandations :
1 - Les auteurs sont là à titre gracieux, bénévolement, et ont beaucoup de plaisir à vous rencontrer. La dédicace n’est pas une obligation ni l’unique finalité de la rencontre. Les plus élémentaires règles de courtoisie sont de rigueur, même après une attente longue et peut-être pénible.
2 - Les affiches et programmes des festivals sont imprimés bien à l’avance et les auteurs invités peuvent ne pas être présents. Si vous faîtes le déplacement pour un ou des auteurs particuliers, assurez-vous de leur présence effective auprès des orga- nisateurs (par téléphone, par mail, par fax, sur internet...). Une défection de dernière minute est malheureusement toujours possible.
3 - Ne sollicitez une dédicace que dans le temps et le lieu prévus à cet effet. Les auteurs et les organisateurs ont déterminé des plages horaires de dédicace qu’il convient de respecter. Le reste du temps leur appartient.
4 - Beaucoup de dessinateurs sont allergiques aux livres d’or et plus encore à la feuille blanche. Ne leur en veuillez pas, il y a eu tant d’abus…
5 - Si vous apportez à un auteur l’ensemble des albums de sa série, ne vous étonnez pas s’il ne les dédicace pas tous ; vous n’êtes certainement pas le seul à le solliciter. Il peut n’en dédicacer qu’un seul ou même aucun : il a parfaitement le droit de refuser une dédicace, pour diverses raisons.
6 - Certains auteurs réalisent des dédicaces en couleurs. D’autres préfèrent le noir et blanc. Certains réalisent des dessins pleine page, d’autres des dessins plus modestes. C’est leur droit. Ne leur demandez pas systématiquement de mettre en couleurs leur dessin ni de réaliser une fresque. Respectez leur envie et ils respecteront le plus souvent la vôtre.
7 - Surtout, surtout, comprenez que sous des allures de grande facilité, le travail accompli là est fatigant. Ne forcez pas l’auteur à rester après les heures fixées. Ne le suppliez pas, alors qu’il quitte sa table, de faire encore une dédicace, même une seule… S’il en fait une pour vous, il devra aussi en faire pour tous ceux qui vous entourent. Il a terminé son travail, laissez-le profiter d’un repos bien mérité.
8 - Si vous mettez ensuite en vente la dédicace qu’il vous a généreusement offerte, c’est un manque de correction et de respect ; cela pourrait même faire l’objet de poursuites judiciaires, l’auteur gardant le « droit moral », le « droit de divulgation » et le « droit de suite » sur son travail quel qu’il soit. À terme, cela peut provoquer la disparition de ce moment magique de la dédicace.
C’est parce que des lecteurs indélicats n’ont pas respecté ces simples règles de courtoisie que tant d’auteurs, aujourd’hui, se détournent des festivals et refusent de dédicacer. Faisons de cet instant un souvenir agréable pour tous...