De mémoire - ça fait déjà pas mal de temps que je l'ai lu - le seul point commun que l'on peut à mon sens établir entre Mourir, partir, revenir, le retour des hirondelles et Persepolis réside dans le fait que les albums témoignent d'un état de guerre.
Dans l'ouvrage de Zeina Abirached, tout se passe à Beyrouth et, à quelques exceptions près, dans un appartement dans lequel se regroupent tous les soirs les habitants d'un immeuble qui mettent en commun des denrées alimentaires, des savoir-faire, un bout de culture, bref, qui ont créé des liens d'amitié et de solidarité, une chaleur relationnelle simple et pleine d'humanité.
La vie à l'extérieur est évoquée dans les dialogues et via quelques schémas qui stigmatisent les dangers liés aux déplacements des personnes et aux stratagèmes employés dans le but de restreindre les risques sans pouvoir pour autant les réduire à néant.
Sur le plan graphique, je ne vois pas vraiment de point commun avec le style de Marjane Satrapi.
Ouala