[PREVIEW] Mitsuo - Hamon, Gijé - Le Lombard

[Nirm]

Message précédent :
La pliure, sur la tranche de couverture ?
Désolé mais je ne comprends pas
Mais tant pis, on va pas en faire 15 messages.

[Nirm]

Pour participer de manière plus constructive, j'y vais de mon avis.
C'est une réussite.
On retrouve le trait particulier de Gije qu'on avait découvert dans La Boîte à musique.
C'est dynamique, précis, coloré et expressif.
Jérôme Hamon nous sert une histoire touchante, pleine de poésie.
L'idée de mêler dans une même case imaginaire et réalité est parfaitement maîtrisée et réalisée.
Un chouette récit, copieux, émouvant, original et bien mené.
J'en serai pour la suite.

[skydertow]

c'est étrange, ayant travaillé sur un projet pour des enfants "autistes" on retrouve assez vite le stéréotype, pas voulu d'ailleurs, des parents dans le déni du souci que pose ces enfants dans le public, la prise en charge nécessaire à leur suivi, sous entendant assez vite que ce serait à l'éducation nationale de prendre le relai de facto.
J'ai trouvé le dessin plutôt paresseux la plupart du temps le tout camouflé avec un talent tape a l'œil par la couleur ce qui est vite indigeste à la lecture. le scenario effleure de façon très convenu ce qu'est l'autisme et brasse les poncifs inhérent au mythe qui l'entoure...

[fleur]

c'est étrange, ayant travaillé sur un projet pour des enfants "autistes" on retrouve assez vite le stéréotype, pas voulu d'ailleurs, des parents dans le déni du souci que pose ces enfants dans le public, la prise en charge nécessaire à leur suivi, sous entendant assez vite que ce serait à l'éducation nationale de prendre le relai de facto.
J'ai trouvé le dessin plutôt paresseux la plupart du temps le tout camouflé avec un talent tape a l'œil par la couleur ce qui est vite indigeste à la lecture. le scenario effleure de façon très convenu ce qu'est l'autisme et brasse les poncifs inhérent au mythe qui l'entoure...

Les parents ne sont pas dans le déni des problèmes que l'enfant peut poser dans la classe, leur priorité c'est l'enfant. C'est la maman qui s'oppose à la mise dans un établissement spécialisé que son gamin a déjà vécu et très mal supporté. Je comprends sa réticence. Je ne me souviens pas que ce qui a été tenté avant la rupture avec l'école soit très développé et bien que je sois assez chatouilleuse sur la mise en cause de l'éducation nationale, je ne l'ai pas sentie mise en accusation dans cet album.

Peu importent les stéréotypes ou le diagnostic, ce qui est intéressant, c'est le fait que les deux parents proposent une démarche différente pour tenter d'aider leur enfant. Personnellement j'ai oscillé entre "elle est dingue, elle prend un sacré risque cette maman!" et "pourquoi pas si rien a marché jusqu'ici?".
Il y n'y a de bonne méthode pour aider un enfant que celle qui marche.

Le côté tape à l'oeil des couleurs est plus fort sur le monde de héros intergalactiques que sur le récit, on passe à une vitesse folle du réel à l'imaginaire, ce qui colle bien au propos. Même si je ne suis pas fan des physiques stéréotypés des personnages, j'ai trouvé que c'était un très bon premier tome.

[skydertow]

c'est étrange, ayant travaillé sur un projet pour des enfants "autistes" on retrouve assez vite le stéréotype, pas voulu d'ailleurs, des parents dans le déni du souci que pose ces enfants dans le public, la prise en charge nécessaire à leur suivi, sous entendant assez vite que ce serait à l'éducation nationale de prendre le relai de facto.
J'ai trouvé le dessin plutôt paresseux la plupart du temps le tout camouflé avec un talent tape a l'œil par la couleur ce qui est vite indigeste à la lecture. le scenario effleure de façon très convenu ce qu'est l'autisme et brasse les poncifs inhérent au mythe qui l'entoure...

Les parents ne s'opposent pas à un suivi, c'est la maman qui s'oppose à la mise dans un établissement spécialisé que son gamin a déjà vécu et très mal supporté. Je comprends sa réticence. Je ne me souviens pas que ce qui a été tenté avant la rupture avec l'école soit très développé et bien que je sois assez chatouilleuse sur la mise en cause de l'éducation nationale, je ne l'ai pas sentie mise en accusation dans cet album.

Peu importent les stéréotypes ou le diagnostic, ce qui est intéressant, c'est le fait que les deux parents proposent une démarche différente pour tenter d'aider leur enfant. Personnellement j'ai oscillé entre "elle est dingue, elle prend un sacré risque cette maman!" et "pourquoi pas si rien a marché jusqu'ici?".
Il y n'y a de bonne méthode pour aider un enfant que celle qui marche.

Le côté tape à l'oeil des couleurs est plus fort sur le monde de héros intergalactiques que sur le récit, on passe à une vitesse folle du réel à l'imaginaire, ce qui colle bien au propos. Même si je ne suis pas fan des physiques stéréotypés des personnages, j'ai trouvé que c'était un très bon premier tome.

moui, c'est typiquement la réponse ou on est d'accord sans assumer qu'on est d'accord... la mère est donc clairement dans le déni, comme le père d'ailleurs, ce qui est une caractéristique commune aux parents dans cette situation qui estiment que l'éducation nationale, dont ce n'est pas a priori le rôle et qu'explique très bien l'institutrice, n'est pas/plus adaptée au rôle que veut lui faire jouer les parents, qui n'expliqueront jamais clairement pourquoi leur enfant s'est mal sentis dans le centre qui lui etait proposé.
ce que je lis entre les lignes est donc bien du deni parentale qui seraient surement plus satisfaits de voir leur enfant dans la norme de l'ecole... le test alouette est tres bien fait a ce propos et aurait pu etre abordé subtilement, ce qui me ramène a ma critique initiale, le scenariste a surfé tres large sur les poncifs...

[ben27]

J'ai beaucoup aimé cet album que j'ai trouvé très original, sur le fond comme sur la forme. Ma réserve concerne le rôle du directeur de l'IME et l'assistante sociale que j'ai trouvé caricaturaux au possible !
Le rôle de la mère est particulier :

[Révéler] Spoiler:

un de mes libraires considère que ce n'est ni plus ni moins qu'un kidnapping

[ubr84]

J'ai beaucoup aimé aussi, je trouve qu'on entre très vite en empathie avec les personnages, le héros et sa mère évidemment mais aussi (et c'était plus difficile à faire je pense) le couple de vieux et bien entendu le père.

Ce qui est vraiment fort c'est le passage du réel au monde imaginaire, très très bien mis en scène. C'est fluide, c'est évident à la lecture sans risque de confusion tout en ne présentant pas de rupture brutale. C'est assez bluffant j'ai trouvé !

J'ai beaucoup aimé cet album que j'ai trouvé très original, sur le fond comme sur la forme. Ma réserve concerne le rôle du directeur de l'IME et l'assistante sociale que j'ai trouvé caricaturaux au possible !
Le rôle de la mère est particulier :

[Révéler] Spoiler:

un de mes libraires considère que ce n'est ni plus ni moins qu'un kidnapping

Pour ton spoiler cela me semble évident, et clairement expliqué par le récit.

[Révéler] Spoiler:

Légalement c'est une évidence et le récit le montre très bien à la fin avec l'arrestation.
Et au delà du légal on sent que la mère porte la responsabilité de son escapade en ayant conscience de ce qu'elle signifie, le rôle du père qui ne veut pas signaler sous-entend aussi clairement qu'elle n'est pas juste partie en vacances. Même les deux vieux ont conscience de l'enjeu.

C'est aussi une des forces de cette BD, aborder le sujet sans angélisme et en étant crédible.

Hâte de lire le tome 2.