Mille Femmes Blanches ( Dargaud )

[superscream]

histoire :
1874. États-Unis d'Amérique, Washington. May Dodd est incarcérée de force par les siens dans un institut spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques.

Son tort : vivre avec un homme en union libre, contre l'avis de son père et de sa puissante famille.

Pour échapper à son supplice et à la violence sourde d'un enfermement qui la tue à petit feu, May accepte de participer à un programme gouvernemental qui prévoit l'échange de mille femmes blanches contre mille chevaux pour favoriser l'intégration des descendants de la nation Cheyenne dans la société américaine.

Les femmes qui se porteront volontaires quitteront l'institut et s'embarqueront pour un voyage aux confins du monde dit « civilisé », dans le but de fonder un foyer et de donner un à leur nouvel époux au moins un enfant.

A nouveau libre, May commence sa nouvelle en consignant ses pensées et ses états d'âmes dans un carnet, puissant témoignage des étapes de son périple humain, intellectuel et sensoriel au sein de la nation Cheyenne, fière, brave, et humaine avant tout.

Adapté d'un livre de Jim Fergus, récompensé en 2000 par le Prix du premier roman étranger, Mille Femmes blanches est subtilement mis en scène, à partir d'un scénario de Lylian, majestueusement dessiné par Anaïs Bernabé et teinté des couleurs fines et précises d'Hugo Poupelin.

C'est un cri d'amour et de liberté – celle des femmes comme celle des peuples natifs - mais aussi une ode à la nature et un plaidoyer pour le respect de la vie sous toutes ses formes.

[Karzak]

La chronique de Mille femmes blanches T.1 est en ligne.

[tiburce oger 2]

Petite rectification de la chronique, le scénario n'est absolument pas inspiré de faits réels, le gouvernement américain n'ayant jamais voulu favoriser les mariages inter ethniques avec les Amérindiens. C'est une tentative des Français pour peupler la Nouvelle-France en infériorité numérique par rapport aux Anglais dans leurs colonies qui envoyèrent les 'filles du Roy", des françaises bien souvent raflées dans les quartiers pauvres ou les prostituées et qui disposaient d'une dote pour aller épouser des Français dans les Amériques. Les Français qui, eux, ne rechignaient pas à épouser les Autochtones et à apprendre leurs langues et "s'ensauvager" , tout le contraire des gouverneurs et de l'église qui voulait convertir ses "enfants indiens" . Jim Fergus a inventé de toute pièce son roman, pourquoi pas, mais il ne faut pas réécrire l'histoire .

[yodada]

C'est bien de mettre les choses au point car en ce moment c'est la mode de surfer sur ce genre d'histoires, j'ai voulu l'acheter mais j'ai finalement renoncé pour l'instant à cause du résumé de l'éditeur !

[Casou]

C'est bien de mettre les choses au point car en ce moment c'est la mode de surfer sur ce genre d'histoires, j'ai voulu l'acheter mais j'ai finalement renoncé pour l'instant à cause du résumé de l'éditeur !

Et qu'as-tu pensé du dessin ?

[yodada]

J'aime bien, au début quand je l'ai feuilleté chez le librairie, je n'ai pas été très emballée mais bon c'est toujours comme ça quand je vois la BD en vrai par rapport à la preview sur le site de l'éditeur, après c'est qu'une introduction, on a pas encore atteint les grands espaces et les amérindiens !

[Casou]

J'aime bien, au début quand je l'ai feuilleté chez le librairie, je n'ai pas été très emballée mais bon c'est toujours comme ça quand je vois la BD en vrai par rapport à la preview sur le site de l'éditeur, après c'est qu'une introduction, on a pas encore atteint les grands espaces et les amérindiens !

Ok, merci pour ta réponse. J'avais mis ce titre sur ma short list, mais sur l'écran justement, le dessin ne m'attire pas pour l'instant, c'est propre, joli, mais ça ne me parle pas. A voir en version papier.

[bone]

Les premières planches sont visibles sur le site Dargaud

[Olivier_D]

Je suis assez embêté, non par le traitement graphique, mais par l'argument en lui-même. Il ne s'agit pas de nier les exactions et le génocide dont ont été victimes les indiens, ni les inégalités dues au patriarcat, mais justement, il y a bien assez de faits réels sans en inventer trop. On peut bousculer l'Histoire, mais on peut aussi ne pas trop vouloir la tordre. Or là, l'auteur du roman original avoue lui-même que cette histoire est totalement inventée et n'a jamais eu lieu.
J'ai eu le même souci avec l'album (excellent au demeurant) sur Julius Popper, qui nous fait un héros d'un type qui a priori était quand même un profiteur sans grand scrupule, des lectures complémentaires m'ont éclairé sur le personnage de l'album d'une toute autre façon. J'ai eu l'impression de m'être un peu fait balader par les auteurs, c'est désagréable après coup.

Enfin, scénaristiquement, l'indignation est l'émotion la plus facile à susciter. Si on prend un personnage sympathique à qui on fait subir des injustices et des humiliations par des salauds patentés, on a la recette idéale. En ce moment, cette structure rencontre un succès assez large, mais les ficelles finissent aussi par se voir. Moins de manichéisme et plus de nuances seraient souvent bienvenus.

Je comprends qu'on puisse faire des albums orientés, voire militants, mais le trop grand tripatouillage historique finit par desservir le propos. Encore une fois, les faits avérés, documentés, sont légion.

[Casou]

Je viens de lire une critique du sieur Mac Arthur sur le net et In Mac Arthur, I trust complètement. Donc la messe est dite, je fais l'impasse d'autant qu'il décrit parfaitement ce que je ressentais au sujet du dessin.
Et ce n'est pas plus mal, parce qu'avec les sorties alléchantes de fin d'année, pour ma part, je vais devoir faire des choix drastiques.

[yodada]

Je viens de lire une critique du sieur Mac Arthur sur le net et In Mac Arthur, I trust complètement. Donc la messe est dite, je fais l'impasse d'autant qu'il décrit parfaitement ce que je ressentais au sujet du dessin.
Et ce n'est pas plus mal, parce qu'avec les sorties alléchantes de fin d'année, pour ma part, je vais devoir faire des choix drastiques.

Où peut-on trouver cette critique, ça m'intéresserai de la lire ? Merci !

[Casou]

Je viens de lire une critique du sieur Mac Arthur sur le net et In Mac Arthur, I trust complètement. Donc la messe est dite, je fais l'impasse d'autant qu'il décrit parfaitement ce que je ressentais au sujet du dessin.
Et ce n'est pas plus mal, parce qu'avec les sorties alléchantes de fin d'année, pour ma part, je vais devoir faire des choix drastiques.

Où peut-on trouver cette critique, ça m'intéresserai de la lire ? Merci !

https://www.bdtheque.com/series/24722/mille-femmes-blanches

[yodada]

Je viens de lire une critique du sieur Mac Arthur sur le net et In Mac Arthur, I trust complètement. Donc la messe est dite, je fais l'impasse d'autant qu'il décrit parfaitement ce que je ressentais au sujet du dessin.
Et ce n'est pas plus mal, parce qu'avec les sorties alléchantes de fin d'année, pour ma part, je vais devoir faire des choix drastiques.

Où peut-on trouver cette critique, ça m'intéresserai de la lire ? Merci !

https://www.bdtheque.com/series/24722/mille-femmes-blanches

Merci !

[Laurent57]

Tout à fait d'accord avec le commentaire d'Olivier_D

[rayman2]

Pour ma part le sujet m'intéressant j'ai acheté la BD mais j'ai aussi pris le roman à la bibliothèque et je suis en train de le finir. Je suis curieux de voir ce que certains chapitres vont donner en BD parce que la violence que l'on s'attend naturellement à voir du côté des soldats américains n'est pas la seule décrite : il y a des aussi des scènes très violentes du fait des amérindiens eux-mêmes qui sont loin d'être seulement de gentils autochtones et les exactions et guerres entre tribus n'ont visiblement pas attendu l'arrivée de l'homme blanc pour s'exprimer. L'écriture des pseudos carnets (puisque c'est une vrai fiction utilisant le contexte historique général de la guerre contre les Cheyennes en 1875) sonne à mes yeux assez faux : on sent le vocabulaire et les pensées d'un écrivain actuel au service d'une cause, je doute que cela corresponde vraiment à une femme de cette époque.
Il y a déjà un intérêt ethnique indubitable dans ce roman dans la description des mœurs des Cheyennes de l'époque mais comment la BD va-t-elle transcrire ça ?
Ensuite il y a évidemment ces massacres perpétrés par l'armée américaine à la demande du Gouvernement et du Congres de l'époque pour assurer le déplacement des populations indiennes en dehors des Black Hills pour permettre à la colonisation de s'installer (avec les chercheurs d'or en plus). C'est nécessaire de le rappeler et c'est certainement cet aspect qui a plu à la sortie du livre.
J'attends donc les tomes suivants mais ça risque d'être condensé : ce Tome 1 s'arrête à 20% du livre environ.
A noter que le livre a une suite : La vengeance des Mères (2016) qui met en scène deux des femmes du premier livre.
Je l'ai aussi pris et j'espère qu'il sera aussi intéressant.

[Francis Artiglio]

Pour ma part le sujet m'intéressant j'ai acheté la BD mais j'ai aussi pris le roman à la bibliothèque et je suis en train de le finir.
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A noter que le livre a une suite : La vengeance des Mères (2016) qui met en scène deux des femmes du premier livre.
Je l'ai aussi pris et j'espère qu'il sera aussi intéressant.

Tu verras qu'il y a trois livres.
J'ai commencé par celui que l'on m'avait offert : le ....3ème.

Après avoir fini le premier tu comprendras qu'en fait il n'y a pas de suite.
Je pense que l'auteur et son éditeur ont profité du "succès" du livre pour faire ces deux "fausses suites".

Et si j'avais eu à le faire en BD j'aurais zappé la première partie afin d'attirer le lecteur directement à l'époque de la rencontre avec les Cheyennes. Une ou deux planches auraient suffit, pour le premier tome, a expliquer pourquoi elle est arrivée ici.
Car faire tout un album sur une histoire de femmes blanches au milieu des cheyennes sans y mettre une case (en simplifiant) cela ne me paraît pas d'une grande logique.