Vient de paraître :
Le mot de l'éditeur (Sarbacane) :Les soldats du 6,9e de cavalerie se retrouvent face à un mur, au sens propre
du terme. Leurs femmes ont disparu, il va falloir aller les chercher en territoire
ennemi, chez les Indiens, de l’autre côté. Hélas, couards, stupides, ils n’ont
rien de héros, et aucun d’entre eux ne se porte volontaire. Finalement, une
petite bande de « perdants-nés » va être désignée…
Grands espaces, paysages minéraux, terres arides et hostiles, cow-boys
ambivalents, Galvin se régale de revisiter un genre, le Western, à grands traits
d’humour, et nous livre une admirable réflexion sur la violence, la place de la
femme et la bêtise des hommes.
West Terne par D. Wesel La chronique ne ment pas, c'est là typiquement un album à l'humour qui plaira, ou pas.
Pour ma part, donc, plaisir de lecture. C'est assez bête, je le reconnais volontiers, ce n'est pas du Bouzard, mais j'ai bien gouté ce décalage constant entre le texte et ce qui devrait être, mais n'est pas ! La graphisme atypique fonctionne bien.
=
Néanmoins, du même auteur, j'ai trouvé encore plus fort son album
Fin de chaîne, l'humour y est plus fin, plus efficace, et l'histoire est pour le coup complétement ubuesque. Que du plaisir donc.
Le mot de l'éditeur (Sarbacane) :
Une colonie de dindes du désert se fait méthodiquement exterminer par un mystérieux assassin.Comment savoir s’il s’agit d’actes de barbarie sordides ou tout simplement d’une série d’accidents isolés à répétition ? Les oiseaux se ressemblent tous et ne parviennent pas à se distinguer mutuellement. Partagés entre lucidité et bêtise abyssale, ils contribuent au destin cruel et pathétique de leur espèce isolée, inutile et condamnée à disparaître...