Meurisse : Delacroix - Dargaud

[nexus4]

entre déclaration d'amour en prose, tableaux revisités et bande dessinée. Un bel OLNI.

139 pages.

[Le Tapir]

Une prétendante au topic : " les couvertures les plus moches"?

[Monsieur Jean]

Je n'arrive pas à me faire une idée sur cette couverture.
Elle n'est pas attrayante, mais moche?

[Blackfrag]

Ne me dites pas que c'est une interprétation du cavalier arabe attaqué par le lion de Delacroix car je vais vomir, ça m'y fait pensé en tout cas
je la trouve aussi bizarre que moche aussi comme couv' en fait

[nexus4]

Non, c'est Combat du giaour et du pacha mais tu vomiras tout autant si ne conçoit pas que ce sont des réinterprétations faites avec humour, distance et abondamment soutenues par tout le texte de Dumas illustré de vignettes rigolotes. Une sorte de hacking.

[Blackfrag]

J' l'avais oublié celui-là (bon c'est vrai que je ne voyais pas trop ou pouvais être le lion mais bon vu l'interprétation... ) j'aurai préféré la vraie toile mise en scène par ses "persos de presse" mais bon, dans tous les cas le thème me branche moins que les grands espaces, curieux des futurs retours même si je franchirai sans doute pas le cap de l'achat pour ce tour ci.

[thyuig]

Je me disais "tiens, elle a déjà sorti cette anecdote dans son autre livre...", jusqu'à ce que je comprenne qu'il s'agit d'une réédition de ce bouquin là :

[Vince89a]

Et bien moi c’est la couverture qui a fait que je me sois intéressé au livre ...

[Bolt]

Interview de Catherine Meurisse chez Actua BD

[ubr84]

Et bien moi c’est la couverture qui a fait que je me sois intéressé au livre ...

Pareil, elle a attiré mon regard immédiatement dans la vitrine du libraire.

je n'ai pas d'avis sur sa "beauté" si tant est que cela veuille dire quelque chose... Mais en tout cas elle intrigue et est du coup réussie à mon sens.

[M Novembre]

Très bonne lecture ! Catherine Meurisse nous fait redécouvrir la prose de Dumas, et nous donne envie de redécouvrir celle de Delacroix dont l’interprétation de l’œu Est très originale.

[Capitaine Haddock]

J'avoue, la couverture fait peur.

Mais une fois qu'on a passé cet obstacle (normalement, le nom d'Alexandre Dumas aide bien), on se plonge dans un magnifique album, où l'autrice s'amuse avec (l'excellent) texte de Dumas sur Delacroix, un personnage haut en couleurs. C'est tout sauf rébarbatif, on peut ne connaître que quelques toiles de Delacroix (comme c'est mon cas) et apprécier l'ouvrage.

J'avais bien aimé le précédent album de Catherine Meurisse, les Grands Espaces, où elle questionnait son rapport à la littérature. Celui-ci reste dans la même veine d'humour léger sur l'art, sans le côté autobiographique. Je recommande (mais je ne comprends toujours pas le pourquoi de cette couverture ).

[thyuig]

Je me répète mais ce livre est une réédition, pas une nouveauté.

[Bolt]

Dossier Catherine Meurisse chez Neuvième Art:

Entretien avec Catherine Meurisse (par Anne-Claire Norot et Jean-Pierre Mercier)
Nous reprenons ci-dessous l’entretien filmé en vidéo à l’occasion de l’exposition consacrée à Catherine Meurisse au musée du Papier d’Angoulême, lors du FIBD 2020. Le tournage avait eu lieu le 15 novembre 2019.

Catherine Meurisse marionnettiste : la diversité des voix narratives dans "mes hommes de lettres" et "le pont des arts" (par Louise Jambou)
« Vous ne savez pas distinguer un chef-d’œuvre d’une croûte ? Laissez Baudelaire vous l’apprendre ! » « Chez Catherine Meurisse, les grands auteurs de la littérature française, du Moyen Âge à nos jours, font eux-mêmes leur promo. » Ces mots de présentation figurent sur les quatrièmes de couverture, respectivement, du Pont des arts (2012) et de Mes hommes de lettres (2008), albums qui ont en commun leur dimension à la fois didactique et ludique.

Olympia sur un plateau (par Thierry Groensteen)
En 2014, Catherine Meurisse inaugurait, avec Moderne Olympia, la nouvelle collection lancée conjointement par les éditions Futuropolis et le musée d’Orsay. Ce magnifique établissement parisien a pour logo les seules lettre M et O, séparées par un trait horizontal et une apostrophe. Ce n’est sans doute pas un hasard si ces deux lettres sont aussi les initiales des deux mots qui composent le titre de l’album.

Les aventures d’Elza Petipa : les premiers pas brillants de Catherine Meurisse dans la BD jeunesse (par Samuel Lévêque)
Elza a 11 ans. Les cheveux courts, de grandes boucles d’oreille et un « pull de pêcheur breton » blanc et rouge, rare touche de couleur dans l’univers de son collège en noir et blanc. La voilà enfin sortie de l’école primaire, et Elza n’attend déjà plus qu’une chose : jouer dans la cour des grandes, et devenir une jeune femme, en quête du grand amour.
Publiées à la fin des années 2000 chez Sarbacane, les aventures d’Elza Petipa, scénarisées par l’auteur jeunesse Didier Lévy, sont un témoignage méconnu de la grande créativité graphique du début de la carrière BD de Catherine Meurisse, alors qu’elle était encore principalement connue pour ses dessins de presse. Tout en constituant un exercice où il semble évident, une décennie plus tard, qu’elle fut parfois à l’étroit dans cette série scénarisée par un tiers, dans un univers un peu flottant et pas toujours certain de ce qu’il entend raconter.

Le decorum bourgeois au crible de la satire (par Marius Jouanny)
Si Catherine Meurisse cherche généralement à transmettre la culture qu’elle chérit, l’un de ses albums se révèle farouchement critique à l’égard de la culture dominante.