Pas de retour sur cette BD ? C'est bien pourtant.
Bien sur, on voulait voir ce que valait Jérémie Moreau sans Lupano. Hé bien il s'en sort pas mal du tout. L'histoire est assez maligne puisqu'elle prend à contre pied les poncifs des récits de compétions. Ici le challenge n'est pas de gagner un tournoi, mais au contraire de se dépêtrer d'un personnage qui gagne tout. Et sur ce filet (haha, je suis taquin) assez mince a priori, Moreau arrive nous tenir haleine tout en visitant tous les aspects de la situation, non sans ironie, voir même avec assez d'humour. Graphiquement, assez éloigné de ce qu'il avait produit pour Le Singe de Hartlepool, il réalise le tour de force de faire penser à la fois à Winsor McCay et à Bastien Vives tout en passant par Astro Boy.
Je pense que ceux qui ont aimé Last Man, devraient s'y intéresser, au moins l'ouvrir, le feuilleter et plus si affinité.
De toutes façons, vous avez la preview, juste au dessus.