de Cyril91 » 24/07/2024 18:28
Après la Mamette grand-mère dans les 6 volumes de la série principale, on découvre la Marinette petite fille au milieu des années 1930, que sa mère, dont le couple bat de l’aile, a laissé à ses grands-parents maternels et à sa tante, qui sont des fermiers pas bien riches. Venant de la ville, elle va devoir se faire à une vie plus rustique.
Les albums sont plus petits que ceux de la série principale et l’aspect fil rouge est cette fois plus important que les gags : Marinette va devoir se faire à sa nouvelle vie, ce qui n’est pas évident, faire quelques rencontres (dont celle de son futur mari) et découvrir quelques secrets familiaux plus ou moins enfouis – que les lecteurs découvriront donc en même tant qu’elle, voire avant elle puisqu’à son âge, elle n’est pas en mesure de tout comprendre. L’humour est donc présent mais certaines situations sont parfois tendues, voire tragiques.
Le côté vie quotidienne est cependant agréable, permettant de s’imprégner de la vie quotidienne dans une campagne un peu perdue de la fin de la troisième république – les grands-parents de Marinette permettant aussi d’évoquer les débuts de celle-ci. Et Nob a la bonne idée de clôturer chaque album par un retour au présent, en lien avec ce qui a été raconté durant l’album.
Seul défaut : si un quatrième volume était prévu, seuls trois sont réellement parus. Comme pour Mamette, c’est assez frustrant car j’aurais aimé avoir la suite des aventures des personnages rencontrés dans les deux séries. Je pense que, vu le succès de Dad, Nob a préféré se concentrer sur cette série - ce qui est comptéhensible.
La cuisine de Mamette contient une série d’histoires courtes axées sur la nourriture, avec à chaque fois une recette. La plupart se passent dans le présent mais certaines références sont également faites à l’enfance de Mamette. On le sait, Mamette était et est aussi gourmande que bonne cuisinière, et cuisine aussi bien pour ses amies que pour sa famille. Si ceux-ci ne lui épargnent pas leurs réflexions, ils apprécient cependant sa cuisine. J’ai notamment apprécié les assez nombreuses histoires montrant Mamette avec Maxou, ce dernier n’étant que peu mentionné après son départ : la comparaison que celui-ci fait régulièrement avec la « cuisine » (qui consiste en fait à décongeler des plats préparés) est souvent amusante, d’autant plus quand il la présente en modèle pour Mamette. Cela donne des histoires amusantes et constitue un agréable bonus par rapport aux deux séries principales.
A noter aussi une sympathique histoire crossover avec une autre série prépubliée dans Tchô.