ça résume à elle seule l'album :
Elle s’appelle Mamada et elle appartient à la tribu des Himbas qui vivent au nord de la Namibie. Comme disent les vieilles de son village : « Elle est née avec l’humeur mauvaise. » Comme dit le sorcier : « Elle a été nommée chef du village car personne n’a osé se présenter contre elle. » Quant à N’gaboulo, son mari ... lui, il préfère ne rien dire.
Mamada n’aime pas les jeunes. Elle n’aime pas les touristes. Et elle méprise les blancs.
D’ailleurs, à bien y réfléchir, elle n’aime pas beaucoup les Chinois non plus. Et pour cause, un jour une capsule spatiale « made in china » s’écrase juste à côté d’elle. Une substance étrange s’en échappe et la contamine.
Mamada ne le sait pas encore, mais elle vient d’hériter du Pouvoir Absolu... un pouvoir qu’elle va avoir bien du mal à contrôler.
Quelques heures plus tard, tandis qu’elle essaye de chasser une brochette de touriste venue photographier son village, elle disparaît dans un nuage de fumée ... et réapparait 9000 km plus loin, dans le métro Parisien.
Pas de doute pour elle : Elle est au Royaume des morts !
Un personnage haut en couleur au sens propre (sa peau est peinte en rouge) comme au sens figuré. Mamada fait la gueule sans arrêt, elle est née pour détester le monde. Elle crie sa vindicte au villageois, à sa fille, à son ivrogne de mari, aux bus de touristes qui ont le malheur de s'arrêter lorsqu'elle est chez elle. Et puis un jour, munie d'un gri-gri sensé augmenter son talent à la chasse, elle se prend une météorite sur la tronche et est mise en contact avec un mystérieux liquide. La voilà téléportée dans le métro à Paris.
Voilà un personnage jouissif, qui me rappelle mon perso de JdR, une bonne femme qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Je me suis bien marrée mais je crains de voir Mamada dans les prochains tomesse faire contaminer par une terrible maladie: la gentillesse.