Male de mer - Sorel & Villemin chez Casterman (ecritures)

de **lleywen** » 04/02/2009 12:39

L'album a été mis en valeur à Angouleme grâce à la présence de Guillaume Sorel et Laetitia Villemin.
J'ai commencé la lecture, les 20 premières pages. J'ai stoppé, j'ai recommencé, 40 pages. J'atteins une deuxième partie de ce roman graphique plus accessible. Je n'ai pas fini.

On en a parlé dans le sujet des fans de Sorel. L'album est difficile d'accès. Un jeu de narration sur les antagonismes verticalité- horinzontalité, jour-nuit, etc... Bien evidemment on cherche laetitia cherche à nous faire confondre la mer, l'amer avec la mère. Les lectures trop rapides s'y perdent d'où mon deuxième passage. Difficile de donner un avis pour le moment. L'ambiance me marque, répétition des élements, comme les songes et les pensées des personnages. On ne tourne pas en boucle mais on revit les évènements, on ressasse. J'ai besoin de le lire entièrement pour savoir ce quel est l'impact recherché sur le lecteur.

Vous l'avez lu ?

de **dado** » 04/02/2009 13:02

Chronique à venir.

de **edgarmint** » 04/02/2009 14:36

l'histoire est belle, mais la manière de raconter ne m'a pas transporté... Elle parlera sans doute plus à d'autres.

Au-delà de l'histoire, les paysages de la pointe de la presqu'île de Crozon sont remarquablement retranscrits par le dessin de Sorel, il connait son terrain ! Vous y retrouverez entre autres :

Camaret :

Les tas de pois :

[img]http://presquile.crozon.free.fr/coppermine/albums/08/08007305.JPG[/img]

Le site consacré à la presqu'île de Crozon d'où ont été importées ces photos :

http://presquile.crozon.free.fr/copperm ... /cms&id=10

de **dado** » 05/02/2009 11:35

Détail amusant, la bibliothèque de l'épave où l'on retrouve Rork d'Andreas, E.A. Poe (les aventures d'Arthur Gordon Pym), Tardi et le démon des glaces, Typhaon (avec Dieter), Little Nemo, Jules Verne et son Capitaine de quinze ans, Sophie Ladame et Lao, peuple des hauteurs dont le jeu de mot évoque ceux qui émaillent Mâle de mer.

Il y aurait d'ailleurs un sujet à ouvrir sur les bibliothèques qui apparaissent dans les bd. Je suis même sûr que c'est déjà fait!

de **Marion N** » 05/02/2009 19:42

Chronique de Mâle de mer par D. Wesel.

de **onehmouninehl** » 06/02/2009 12:56

Très belle histoire, magnifiquement illustrée...
Par contre, la toute première partie, comme c'est bavard ! Le style récitatif (tout en jeu de mots et figures de style) utilisé n'est pas adapté à la bande dessinée, à mon avis. C'est dommage, car c'est le seul bémol que je je puis faire à cet ouvrage...
Au fait, c'est pas Sorel, le barman ????

de **edgarmint** » 06/02/2009 13:17

Au fait, c'est pas Sorel, le barman ????

Ca m'en a tout l'air !

de **lleywen** » 06/02/2009 13:17

si si, c'est à priori lui (je ne lui ai pas demandé à Angouleme par contre). Je l'ai terminé. Donc finalement non pas 2 mais 3 chapitres (ben oui j'suis con, c'est logique). Comme c'est dit plus haut, la narration tout en jeu de mots (d'ailleurs le terme doit être trop reducteur, il faut ressortir les manuels de français), dont certains ne semblent pas au service du récit. C'est finalement cette première partie qui sera embellie par la suite et plus légère, je pense qu'une seconde lecture (on ira jusqu'à trois pour bien faire), permettra de redécouvrir et de re-comprendre avec plus de légèreté cette histoire.

Belle histoire, trait graphique impeccable comme c'est décrit dans la chronique publiée un peu au-dessus. Elle est peut etre un peu trop évasive, comme l'oeuvre, et destinée aux lecteurs à la page Zéro. Elle comblera ceux qui auront été jusqu'au bout, trois fois.

de **Kristok** » 06/02/2009 15:57

tu l'amortis ton livre si tu es obligé de le lire 3 fois avant de comprendre quelque chose :fant2:

cela va en refroidir pas mal :confused:

de **ckicmoi** » 06/02/2009 21:32

Ce n'est pas un album à priori "facile" d'accès. Il a nourri des discussions dans le salon des chroniqueurs, avant parution du papier. Vacom a été transporté, ça se sent dans sa chronique, se traduit dans sa note. Il passera peut-être en parler.

Mon sentiment premier a été de lire quelque chose de "littéraire", le graphisme s'attenant au rôle d'illustrer. Mais peu à peu, l'album s'est "animé", le dessin s'est inscrit en osmose avec le texte et a participé à la narration. Avec le recul d'aujourd'hui, je me dis que cet effet était peut-être voulu pour mieux marquer la différence entre ce qui relève du passé, la prise sur le présent et l'avancée sur des lendemains qui chantent ?

Les jeux de mots reviennent comme des refrains. Leur répétition peut sembler, de prime abord, parfois un peu lourde. La présence des photos m'a fait imaginer que les auteurs n'ont pas livré toutes les clés aux lecteurs et ont préservé quelque chose pour eux, qu'ils sont les seuls à pouvoir partager.

Voilà, assurément un album à lire plusieurs fois, qui place le lecteur sur le plan de la perception, le fait de le relire ne devant pas être pensé comme nécessaire à la compréhension mais plutôt comme une invitation à s'imprégner des diverses subtilités de l'ouvrage.

de **nexus4** » 07/02/2009 19:44

La preview :

de **vacom** » 08/02/2009 15:52

J'ai effectivement été transporté par cet album, par la façon dont le texte et le dessin se mêlent au fur et à mesure que l'histoire avance.

Autre point qui, personnellement, m'a beaucoup plu, c'est la façon qu'ont les auteurs de jouer sur le décalage entre fond et forme, et que j'ai essayé tant bien que mal de retranscrire dans ma chronique. J'ai trouvé la façon de raconter assez audacieuse. A partir de là, j'ai été porté par une certaine musicalité dans les mots, assez proche de certains romans que j'ai lus et qui fonctionnaient un peu de la même façon. Je trouve que le texte se suffit à lui-même, je ne parle pas par rapport au dessin, mais même par rapport à l'histoire : c'est un texte qui se lit pour sa musique autant que pour ce qu'il raconte. C'est suffisamment rare, un auteur de BD qui écrit vraiment si bien, pour mériter la note maximale.

On a peut-être enfin dans les mains un vrai "roman graphique". Pour moi, c'est la fusion parfaite entre roman et bande dessinée. Le dessin ne prend pas le pas sur le texte, le texte ne prend pas le pas sur le dessin non plus. Les bulles s'inscrivent parfaitement dans les pages, avec les retours à la ligne qui jouent sur les intonations, sans faire foirer la mise en page et le cadrage. C'est une construction qui dérange, qui joue autant avec les codes de la BD qu'avec ceux de la littérature, et on a finalement un truc hybride qui tient la route, qui tend plus vers l'un ou vers l'autre suivant les passages.

de **fleur** » 08/02/2009 20:31

Y a pas un peu de snobisme là dedans?

Je ne comprends rien aux mots rien que dans la preview... ça me gêne quand même un peu :confused:

de **vacom** » 08/02/2009 22:45

Il faut un certain temps avant de rentrer dans l'histoire, avant que ça ne prenne un sens. Pas de snobisme là-dedans, juste une façon particulière d'écrire et de raconter. Après, on peut très bien ne pas adhérer.

de **c-coq** » 18/02/2009 10:51

Sceptique après la prewiew mais l'élégie de D. Wesel me l'a fait acheter.
Je comprends que la nécessaire implication du lecteur, le côté quasi maieutique du truc puisse générer une sorte d'enthousiasme in fine, mais trop de choses m'ont fait passer à côté :roll:

. Le texte d'abord et surtout. Des ressorts narratifs bien robuste ; que de veuvages, d'enfants uniques, de pères mutiques et culpabilisés, d'amours rentrées... Et ce recours récurrent à des jeux de mots dont la lourdeur apparente doit certainement servir un sens que je n'ai pas perçu... :ouch:

Le dessin y contribue peut être aussi. Peut être parce qu'il doit soutenir, porter un texte qui au mieux m'effleure... Mais aussi par ses visages granitiques, loin de la force pourtant insistante des regards exprimés.
Bon une grosse déception, qui me fait prendre le temps de l'écrire. Comme quoi ce livre ne laisse pas tiède.

de **lone_sloane** » 18/02/2009 12:04

album de masturbation intelectuel!!!
qui n'enlève rien a la qualitée des dessins de sorel serait il amoureux
?

de **jolan** » 15/05/2010 17:36

Abandonné au bout d'une trentaine de pages.
C'est véritablement imbuvable, avec ce mauvais style d'adolescente soi-disant "poétique" assommant.
J'ai bien peur qu'il me soit impossible d'aller jusqu'au bout, mais il faudra bien que je me force, sans aucun plaisir, avant de le revendre.

de **pistash** » 16/05/2010 16:53

jolan a écrit:Abandonné au bout d'une trentaine de pages.
C'est véritablement imbuvable, avec ce mauvais style d'adolescente soi-disant "poétique" assommant.
J'ai bien peur qu'il me soit impossible d'aller jusqu'au bout, mais il faudra bien que je me force, sans aucun plaisir, avant de le revendre.

Je suis dans le même cas... j'ai pas réussi à finir ce titre

J'ai trouvé ça lourd lourd

Impossible à rentrer dedans

de **lleywen** » 17/05/2010 10:22

Il s'allège une fois la première partie passée mais on a été beaucoup à souffrir de cette lecture.

Je me répète un peu...

de **nexus4** » 17/05/2010 23:28

moi je cherche toujours le sens de la phrase :
"Mais le temps n'était pour lui que le bâbord ou le tribord qu'un rocher parviendrait un jour ou une nuit à faire tomber a l'eau". (planche 3)
Comment un rocher fait tomber un bâbord ? Avec ses petit bras musclés ? Ca a une masse un bâbord ? Et le temps dans l'affaire ? Ok, le temps est un babord... Soit. [:my name snake:2]