[PREVIEW] Les veilleurs - Yann Degruel - Delcourt

[nexus4]

Pour ceux qui avait apprécié Apprendre à tomber, de Mickael Ross, voici sur un thème similaire Les veilleurs, mais du point de vue des éducateurs.

LA PREVIEW :




En situation difficile, Yann Degruel, auteur de BD, devient veilleur de nuit dans une maison de type TSA. Les résidents vont l'amener à changer le regard qu'il porte sur les handicapés et sur lui-même... Un album « pour leur faire une vraie place dans cette société qui a tendance à les exclure, pour que nous devenions tous des Veilleurs, comme je l'ai été pour eux et comme ils l'ont été pour moi. »

[bone]

J'ai recherché. Je pense ne pas être le seul à ne pas connaître le terme TSA

l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA)

[Karzak]

La chronique de Les veilleurs est disponible.

[Vacom]

Le thème m’intéresse et la (très belle) chronique fait envie !

D’autres avis sur cet ouvrage ?

[Random-]

Je l'ai lu hier et c'est pour moi une très belle surprise.
Pourtant, je ne partais pas très enthousiaste (je ne connaissais pas l'auteur, ni le sujet, mais je le lisais parce qu'on venait de me le prêter).
Et après quelques pages, je suis rentré complètement dedans. Une belle tranche de vie autobio, très humaine, sur un sujet pas évident.
Je pense que ce livre plaira à ceux qui sont touchés directement ou indirectement par les TSA, comme à ceux (comme moi) qui ne sont pas personnellement concernés et qui, du coup, n'y connaissent pas grand-chose.

[Vacom]

Après avoir longtemps tourné autour de cet album, j’ai franchi le pas.

De l’auteur, je connaissais « Sans famille », belle adaptation destinée à la jeunesse. Le sujet est ici tout autre, avec une plongée dans le monde du handicap. L’entrée dans ce monde particulier est facilitée par le ton de l’histoire, qui reste le plus léger possible, et par un dessin tout en rondeur, accompagné d’une superbe mise en couleurs.

Le propos est intéressant et présente les personnes handicapées sous un jour bienveillant. À titre personnel, j’aurais probablement préféré que l’auteur s’attarde davantage sur les histoires personnelles des résidents que sur son ressenti, mais c’est un choix qui se respecte et qui a l’avantage de mettre le lecteur lambda dans la position qui est probablement la sienne, c’est-à-dire celle de quelqu’un dont le quotidien est à mille lieues de la réalité décrite.

Je déplore un peu certains lieux communs dans les textes (genre « donner de l’amour à ceux qui n’en ont pas »), mais bon, le piège du pathos est au fond plutôt bien évité.