de chewbamike » 15/09/2004 17:57
Voici pour l'aider un peu un petit texte que j'ai corrigé:
1821: Naissance à Paris de Charles Baudelaire. Il est le fils de Joseph-François Baudelaire, né en 1759, et de Caroline Archenbaut-Dufaÿs, née en 1793. On est content pour lui.
1827: mort du père de Charles Baudelaire. La on est triste.
1828: la mère de Charles Baudelaire se remarie au général Aupick. (avec un nom pareil, elle a du prendre son pied). Une mutuelle incompréhension s'élèvera bientôt entre le futur poète et le militaire (un vrai cornichon).
1836: Après un séjour de quatre ans à Lyon, Baudelaire est inscrit au Collège Louis-le-Grand de Paris. (Pas de bol, y voyeit plus les matches de l'OL)
1840-41: Baudelaire entretient dans le Quartier latin une vie que sa famille considère scandaleuse. (heureusement, il n'a pas connu le quartier grec)
Juin 1841-Février 1842: Pressé par sa famille, Baudelaire s'embarque vers les Indes. De fait, son voyage s'arrêtera à l'île Maurice. (de fait une province indienne très connue). Des poèmes comme A une Dame créole, L'Albatros et Parfum exotique sont, au moins en partie, inspirés de ce voyage (Pour l'albatros, heureusement qu'il s'est pas arrêté à Ouessant ou à Montechristo, vu comme c'est déjà optimiste).
1842: Baudelaire fait la connaissance de Jeanne Duval qui lui inspirera de nombreux vers, entre autres ceux de La Chevelure et du Serpent qui danse. (le serpent qui danse, c'est un autre nom pour le ver qui chatouille?)
1845-46: Publication de nombreux articles de critique. (voire de critiques tout court)
1847: Découverte d'Edgar Poe. Baudelaire voit, chez l'auteur américain, une sorte de frère spirituel. (sans lui demander son avis) En effet, une même conception de l'art, un même dédain du peuple et un identique intérêt pour ce que Poe appelle le démon de la perversité (c'est-à-dire le goût du mal pour le mal, oh oui) réunissent les deux poètes (en vrai ou spirituellement?).
1847: Baudelaire rencontre Marie Daubrun dont les yeux (D'eaubleue) lui inspirent en particulier Le Poison et Ciel brouillé. (Soit elle était aveugle, soit elle avait des têches de rousseur mal placées)
1848: Il participe aux journées révolutionnaires de février; cela oblige à nuancer l'image selon laquelle Baudelaire était un poète hautain, reclus dans sa tour d'ivoire. En même temps être Beau de l'air et un teint d'ivoire, c'est pas vraiment compatible...
1852: Il envoie de nombreux poèmes à Mme Sabatier, celle qu'il associe à l'amour spirituel (cf. par exemple Harmonie du Soir et L'Aube spirituelle). Lipton en a fait des tisanes par la suite.
1856-57: Baudelaire publie sa traduction des Histoires et des Nouvelles histoires extraordinaires d'Edgar Poe. Il invente le copier-coller de la poésie.
1857: En juin, publication des Fleurs du mal. Le 20 août, un procès en moralité est instruit contre l'auteur. (l'avait publié dans Voici) Baudelaire et l'éditeur (Poulet-Malassis) (un nom pareil, ça s'invente pas) seront condamnés à des amendes et six poèmes (maintenant regroupés sous le titre des Pièces condamnés et réunis dans Les Épaves) devront être retirés. En 3000 exemplaires, numérotés et signés par les auteurs
1860: Publication des Paradis artificiels. Ce recueil témoigne de l'importance, pour Baudelaire, du monde des sensations ainsi que de son «goût de l'infini». C'est sa période Jésus.
1861: Publication de la seconde édition des Fleurs du mal. (pour les E.O., c'est trop tard). En avril, Baudelaire fait également paraître un long article sur Richard Wagner (cf. la section sur Baudelaire: le critique d'art). Waouw!
1864: Baudelaire s'installe à Bruxelles où il donne une tournée de conférences. Le pays, qui lui plaît d'abord (bien sûr), finit par lui apparaître détestable et le séjour en Belgique devient extrêmement pénible. (en même temps, on l'avait pas invité).
1866: Lors d'une visite à l'église Saint-Loup de Namur, Baudelaire perd connaissance (pourtant c'est une belle église, c'est près de chez moi). Des troubles cérébraux, en particulier l'aphasie, s'abattent sur le poète. (bon l'église était pas encore restaurée non plus)
1867: Mort de Charles Baudelaire. Il est inhumé au cimetière Montparnasse. (On aurait pu le brûler, franchement, les gens, eux, se sont enrhumés à son enterrement).
1868: Publication, à titre posthume, du Spleen de Paris, ainsi que des Curiosités esthétiques (comme quoi, la Belgique, ça donne pas le spleen, mais l'aphasie: c'est moins gnangant mais plus dangereux)
Paix à son âme