Olaf Le Bou a écrit:très joli  
 la dernière planche de la prévioue fait écho à une chanson de Brel, difficile à dire si l'emprunt est volontaire. 
Et tant tourne la neige, entre le ciel et Liège
Qu'on ne sait plus s'il neige, s'il neige sur Liège
Ou si s'est Liège, qui neige vers le ciel
 
alors j'ai longuement discuté avec les auteurs ce ouiquenne à Quai des bulles, et j'ai ma réponse : 
Non, ils ne connaissaient pas cette chanson, et ce n'est qu'une (heureuse) coïncidence. 
Quelques points intéressants : 
même s'il n'utilise qu'une infime partie de ce matériel, le scénariste a écrit l'entièreté de la vie et du parcours des protagonistes, pour donner de la cohérence à son récit, et j'imagine plus de densité et d'ancrage aux personnages. 
Le scénar et le découpage était bouclé depuis trois semaines quand Netflix a commencé a communiquer sur le film Don't look up... grosse suée et petit coup de mou à cette annonce. Même si l'angle d'attaque était fondamentalement différent, il a cependant remanié son scénario en conséquence, coupant notamment des scènes où des scientifiques découvrent le météore fonçant vers la terre. Je m'autorise à penser que c'est finalement bénéfique à l'album ce recentrage sur les seuls héros ordinaires. 
Le passé de Casey est volontairement laissé flou pour le lecteur, pour que chacun puisse imaginer son vécu 
On peut cependant imaginer des violences sexuelles sur Casey et son frère, peut-être le suicide de celui-ci, pour expliciter son traumatisme, et ses performances artistiques secrètes dans des recoins abandonnés...
Côté technique, Tommy Redolfi utilise un simple crayon pour les tracés, pas d'encrage du tout, et fait les couleurs à l'ordi. Il était super content que je lui dise à quel point j'avais apprécié la texture de ses aplats, car il m'a dit passer un temps fou à créer ces effets légèrement tramés et se demandait s'il ne se cassait pas la nénette pour rien. 
en tous cas, les deux auteurs sont vraiment charmants, et je les salue s'ils passent dans le coin  
