Monsieur Jean a écrit:Je suis passé par Trois-Rivières, une petite ville entre Montréal et Québec où on présente une exposition (décevante) sur la bande dessinée québécoise.
Une section a retenu mon attention : les lettres de refus des éditeurs.
J'imagine le créateur qui, plein d'espoir, monte son dossier : présentation des personnages, scénario, quelques planches encrées, d'autres esquissées. Bref, il y met du coeur et du temps. Quelques semaines ou mois plus tard, un grand éditeur (Dargaud, Lombard, Dupuis, etc.), lui fait parvenir une lettre de deux ou trois phrases pour lui dire qu'on a attentivement examiné son travail, mais qu'on ne le retient pas. Et c'est tout. Aucune explication, à peine un mot pour lui souhaiter bonne chance dans ses démarches auprès des autres éditeurs.
Je sais bien que les éditeurs reçoivent des tonnes de manuscrits, mais tout de même.
Monsieur Jean a écrit:On reçoit le dossier d'une personne qui a consacré plusieurs semaines au projet. Ça mérite tout de même une réponse digne de ce nom.
LEAUTAUD a écrit:Ne figure pas dans cet article un des plus célèbres refus, celui de Gallimard pour le manuscrit du "Voyage au bout de la nuit" de Céline.
Un bouquin de Dominique Charnay paru en 2011 reproduit les refus de la maison Gallimard sous la plume de Raymond Queneau, tordant ! '"
Cooltrane a écrit:Car c'est pas les auteurs BD québécois qui manquent: Rabagliatti, Doucet, Girard, Beaulieu, Boulet, Delisle, etc....
Rebecca Doppelmeyer a écrit:Cooltrane a écrit:Car c'est pas les auteurs BD québécois qui manquent: Rabagliatti, Doucet, Girard, Beaulieu, Boulet, Delisle, etc....
Boulet n'est pas québécois.
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