Il faut laisser le temps au lecteur de parcourir les 171 planches élégamment distribuées de la page 3 à la page 184, entrecoupées par 3 pages sur fonds noir et 8 pages de chapitrage avec un visuel centré au format réduit.
Soyons clairs à ce stade, tant le scénario que le dessin dépassent largement la production de Marini parue la semaine dernière.
S'il en était encore besoin, j'ajouterais que dans les temps incertains que nous traversons, les premières lignes de la chronique de Mick Léonard devraient nous inciter à la solidarité sur cette oeuvre, y compris de la part de l'éditeur qui pourrait ainsi procéder à une contribution en faveur des victimes :
Stephen Desberg développe une intrigue complexe qui nous promène sur les territoires du futur état d'Israël et des pays voisins, avant la partition de la Palestine mandataire en 1948. En plein cœur de la guerre, le personnage principal va croiser toutes les forces en présence, des soldats allemands, des anglais, une espionne russe, et participer aux enjeux du futur retour des juifs sur la terre où ils vont construire un pays.
Pour tout cela, je ne regrette pas mon achat.
P.S. 1 : Parmi les cinq Ex-Libris du Portfolio, celui qui est numéroté de 1 à 1000 est le suivant :
P.S. 2 : L'édition de luxe Noir et Blanc comportant 192 pages, grand format, sous coffret limité à 200 exemplaires avec certificat peut être considérée comme épuisée :