[PREVIEW] Les derniers jours de Stefan Zweig - Sorel

[nexus4]

Pour nos fans de Sorel... Petite pensée pour Katlyn
LA PREVIEW :



Le 22 février 1942, exilé à Petropolis au Brésil, l'écrivain autrichien Stefan Zweig se suicide avec son épouse, Lotte. Le désespoir a eu raison du grand humaniste, acteur essentiel de la littérature européenne et témoin majeur de la première partie du XXe siècle.
En 2010, conjuguant réel et fiction, le roman de Laurent Seksik revisitait les six derniers mois de la vie du couple, entre nostalgie des fastes de Vienne et appel des ténèbres. Passés successivement par l'Angleterre et les États-Unis après avoir fui l'Autriche, Stefan et Lotte avaient cru fouler au Brésil une terre porteuse d'avenir. Mais c'était sans compter avec l'épouvante de la guerre.

[Mr Degryse]

Grandement intéressé par cette bd. J'adore Stephan Zweig. J'aime beaucoup le dessin de Sorel par contre je n'aimais pas beaucoup les scénarios trop lovecrafteins qu'il illustrait. J'espère ici être combler par cette histoire apparemment réaliste.

[nexus4]

Pareil, je suis un grand lecteur de Stéfan Sweig. Un style unique, tres linéaire et qui fait que, même si le sujet n'est pas ébourrifant, on lit le livre d'une traite.

[Olaf Le Bou]

jamais lu Stefan Zweig, mais fidèle de Sorel, je vais sauter - comme à chaque fois - sur ce nouvel opus.


( et je suis rassuré, j'avais cru comprendre qu'il voulait arrêter la BD pour se consacrer seulement à l'illustration, ouf ! )


Bref, merci pour cette préview

[sainfoins]

J'aurai préféré un nouveau tome l'Algernon, mais bon ... 86 pages de Sorel, je vais prendre!!... enfin, ça dépendra du prix.

[jolan]

Pour ma part je sens que je vais faire l'économie d'un Sorel, comme j'aurais dû le faire pour le repoussant "Mâle de mer", jamais fini.
Selon moi justement Sorel n'est jamais aussi bon que dans les registres noirs et fantastiques. Il ne fera d'ailleurs sans doute jamais aussi bien que "L'Ile des morts" et "Le Fils du grimacier".

[sainfoins]

Il ne fera d'ailleurs sans doute jamais aussi bien que "L'Ile des morts" et "Le Fils du grimacier".

Bah si "l'algernon woodcock".

[mariol]

C'est toujours un réel plaisir de voir un album de G. Sorel sortir, même si ce n'est pas un Algernon, d'autant plus quand on sait qu'il a été question qu'il arrête de dessiner des mickey.

Ce mec a un talent incroyable. Vivement que ça sorte pour regarder ça de plus près.

[Mr Degryse]

Ai fini Les derniers jours de Stefan Zweig chez Casterman :

C'est la meilleure bd de ce début d'année pour moi (il faut dire que l'actualité n'est pas très riche). Tout d'abord, j'adore le dessin de Sorel. J'apprécie de le voir quitter les récits lovecraftiens (bien que j'adore le fils du grimacier). Il signe des planches d'une grande beauté formelle accentuée par de splendides couleurs qui rendent justice au brésil.

Je n'avais pas lu le livre de Seksik dont cette bd est l'adaptation. Je ne peux donc que parler de mon plaisir de lecture et pas émettre de jugement sur la qualité de cette adaptation.
Tout l'histoire peut se résumer au titre. Je pense que si on n' apprécie pas l'œuvre de Stefan Zweig on ne pourra pas apprécier cet ouvrage ( d'ailleurs aura t'on envie de le lire ?).
Je trouve que le scénario fait bien ressentir le spleen si particulier de Zweig. L'ouvrage n'est pas particulièrement tendre avec lui. Son choix peut paraître d'une grande lâcheté. L'émotion vient du sort de cette jeune épouse qui par amour accepte de suivre son mari dans une voie ou elle va à reculons.

Nous avons donc une belle histoire d'amour mais aussi la description d'une période dure pour les juifs ayant fui l'Allemagne nazie. Ils ont survécu mais toutes les horribles nouvelles de l'Europe les affectent au plus hauts points.
Enfin, je n'avais qu'une envie me replonger dans l'œuvre de Zweig à la fin de la lecture de cette bd. Je pense que c'était aussi le but des auteurs. Pari réussi.

Bref 85 pages de très bonnes lectures 4.5/5

ps: Je pense cependant que cette bd pourra être un sommet d'ennui pour certains. On peut être hermétique à la beauté de cette oeuvre. Il ne s'y passe pas grand chose, la fin est connue etc.

[lleywen]

Ma Sorelmania m'a juste amené à le feuilleter pour le moment.
De belles planches. Une illustration pleine page à noter en milieu d'album puis 3 à la fin. Je vais me mettre à la lecture en savourant je l'espère un dessin qui sert à merveille l' histoire.

[vacom]

Tout l'histoire peut se résumer au titre. Je pense que si on n' apprécie pas l'œuvre de Stefan Zweig on ne pourra pas apprécier cet ouvrage ( d'ailleurs aura t'on envie de le lire ?).

Ca peut aussi donner envie de découvrir l'oeuvre de Zweig, justement. Personnellement, je n'ai jamais rien lu de lui et la BD de Sorel m'a persuadé de la nécessité de découvrir cet auteur. Et puis, effectivement, la BD est centrée sur lui, mais aussi sur l'époque, les enjeux, et peut-être même davantage sur son épouse, véritablement personnage central à mon avis - et personnage exceptionnel d'ailleurs.

Pour le reste, c'est du Sorel à son meilleur, moins dans la démonstration ou la surenchère que dans certaines de ses séries, avec plus de retenue et une justesse incroyable.

[DixSept]

Bonjour,

Tout l'histoire peut se résumer au titre. Je pense que si on n' apprécie pas l'œuvre de Stefan Zweig on ne pourra pas apprécier cet ouvrage ( d'ailleurs aura t'on envie de le lire ?).

Ca peut aussi donner envie de découvrir l'oeuvre de Zweig, justement. Personnellement, je n'ai jamais rien lu de lui et la BD de Sorel m'a persuadé de la nécessité de découvrir cet auteur. Et puis, effectivement, la BD est centrée sur lui, mais aussi sur l'époque, les enjeux, et peut-être même davantage sur son épouse, véritablement personnage central à mon avis - et personnage exceptionnel d'ailleurs.

Effectivement, je crois que je vais profiter de mes vacances pour essayer de lire Le monde d'hier comme quoi la BD mène à tout ... même à la littérature
Ceci dit, cet album est superbe !

[DixSept]

Bonjour

Finalement ce sera 24h de la vie d'une femme (il est beaucoup moins gros )

[Marion N]

Bonjour

Finalement ce sera 24h de la vie d'une femme (il est beaucoup moins gros )

Et il est bon

[Bdazur]

ai commencé une dizaine de pages hier soir, juste une belle claque visuelle, de la lumière, un récit fluide, de trés bonnes premières impressions.

[Olaf Le Bou]

tout simplement ma plus belle lecture de ce début d'année

en plus du dessin toujours aussi beau de Sorel, de ses couleurs merveilleuses, voilà une histoire très très émouvante, sur les traces de cet éminent représentant de l'intelligentsia viennoise, parti dès 1934 pour échapper au nazisme, et qui d'errance en errance finit par s'installer au Brésil. L'album nous narre la fin de sa vie, de son arrivée à Rio jusqu'à sa fin tragique, faisant entrer le lecteur dans l'intimité de ce grand écrivain, entre espoir et désillusions, petits bonheurs quotidiens et angoisse existentielles...

[pissenlix]

Pour commencer Stefan Zweig, mon avis perso; c'est "Le joueur d'échec" en premier et ensuite embrayer sur "Amok". Je mettrais "24 heures de la vie d'une femme" en 3.
Mais bon chacun fait comme il l'entend, de toute manière son oeuvre c'est du tout bon.

[louisiane]

Des pages à tomber par terre de bonheur
Et suivre les derniers instants d'un auteur comme Zweig, c'est passionant...

[Hugui]

Je ne connaissais pas Stefan Zweig et ses livres, je suis donc rentré dans cette bd sans à priori. En fait j'ai espéré pendant toute ma lecture, pris par ce spleen dans lequel sombrent les personnages, mais non il ne se passe décidément rien, jusqu'à la fin, qui est réellement la fin.
En fait j'ai été mitigé pendant toute ma lecture, à la fois sur le récit et sur les dessins, qui sont eux aussi assez tristes, y compris dans leur description de Rio et de son carnaval, malgré une beauté formelle et la technique de l'aquarelle que j'aime bien.
Au total même en reconnaissant les qualités de l’œuvre, je n'ai pas été conquis, peut-être par manque d’empathie pour les personnages dont je comprends les angoisses vu l'époque fort bien décrite, mais que je ne partage pas.

[Marion N]

Chronique des Derniers jours de Stefan Zweig par M. Natali