Les Cent Nuits de Héro (Greenberg/Casterman)

[Donut78]

Message précédent :
Je l'ai lue ce weekend. Et oui c'est vraiment bien. Moi qui aime beaucoup les les histoires imbriquées, j'ai été servi

Jaloux de ne me pas l'être achetée pour moi

[Nirm]

Et un de plus !

[chris24]

Ma libraire ne l'avait plus, je l'ai commandé et devrait le récupérer demain je pense...

[chris24]

Allez hop, récupéré et la moitié de lu.
J'aime beaucoup pour l'instant, j'en parlerai plus et mieux quand je l'aurais achevé !

[Nirm]

Allez hop, récupéré et la moitié de lu.
J'aime beaucoup pour l'instant, j'en parlerai plus et mieux quand je l'aurais achevé !

C'est quoi cet avis de merde, bâclé et péremptoire ?
Hop, hop, hop, va terminer ta lecture et reviens nous mettre une bonne note !
Et t'as intérêt à avoir des billes hein

[chris24]

Chris, rayeur de bagnoles professionnel

[chris24]

Ayé, fini ce gros pavé et j'ai bien aimé !

Si le livre est joliment présenté, son ouverture le fait craquer, dommage.

Le graphisme qui m'avait de prime abord rebuté et fait reposer le livre est finalement assez plaisant et possède une véritable identité. Les décors succincts agrémentés d'un mélange de textures (des "salissures" à coups de brosse en guise de détails) et d'aplats gris et colorés suffisent à créer une ambiance riche et souvent palpable.

Une ambiance toute au service du conte, des contes devrai-je dire car les multiples récits ou mises en abime du récit dans le récit entrainent toujours plus profondément le lecteur. A travers ces histoires s'emboitant comme des poupées russes mais avec en fil conducteur l'histoire principale à laquelle on revient tout au long sans jamais se perdre, Isabel Greenberg nous happe et nous maintient en haleine sur plus de 200 planches. Hommage aux femmes (sœurs, mère, fille, amantes...) dans un monde satyrique où la religion dogmatique et les hommes dominent et écrasent, aux liens qui les unissent, à leur volonté de liberté et à leur force qui souvent au travers des sacrifices les transcendent en mythe universel.

16/20

[Nirm]

Hop, Chris valide aussi !!!!

[chris24]

Carrément ouais !

J'oubliais aussi de parler de l'écriture ! C'est très bien écrit, les dialogues sonnent bien, la voix off s'insère bien comme il faut. J'ai apprécié aussi les notes d'humour de l'auteure (j'ai pas pour habitude de féminiser la langue mais avec cet hommage à la Femme, ça s'y prête bien...) que ce soit en s'adressant directement à nous, ou dans les histoires (les gardes, le caillou magique et le bâton...)

Va falloir que je me procure L'encyclopédie des débuts de la Terre maintenant !

[Olaf Le Bou]

Est-ce que la page de présentation de la BEL est représentative de l'album, graphiquement parlant ??

(parce que là, euh, bof bof quoi)

[Nirm]

Non, même si on reconnait le style ça ressemble plutôt à ça :

[chris24]

Le dessin n'accroche peut-être pas au premier regard, mais — même si je sais que c'est difficile — il faut passer outre sa première impression avec le graphisme, quel que soit le livre. As-tu apprécié l'histoire de Stupor Mundi par exemple Olaf ? Parce que c'est bien représentatif et similaire : le dessin est rebutant de prime abord, mais pourtant l'histoire est très bonne et le dessin fait corps pour finir...

[Olaf Le Bou]

Le dessin n'accroche peut-être pas au premier regard, mais — même si je sais que c'est difficile — il faut passer outre sa première impression avec le graphisme, quel que soit le livre. As-tu apprécié l'histoire de Stupor Mundi par exemple Olaf ? Parce que c'est bien représentatif et similaire : le dessin est rebutant de prime abord, mais pourtant l'histoire est très bonne et le dessin fait corps pour finir...

arf, Stupor Mundi est bien ma plus belle lecture de l'an passé, mais j'avais accroché dès le début avec le graphisme, alors difficile pour moi de me reconnaitre dans ce que tu décris.

[Nirm]

Olaf, la planche (je crois avoir demandé à la modifier car elle n'est pas représentative) concerne le prologue et encore.
Ce que j'ai posté est plus représentatif.

[chris24]

Le dessin n'accroche peut-être pas au premier regard, mais — même si je sais que c'est difficile — il faut passer outre sa première impression avec le graphisme, quel que soit le livre. As-tu apprécié l'histoire de Stupor Mundi par exemple Olaf ? Parce que c'est bien représentatif et similaire : le dessin est rebutant de prime abord, mais pourtant l'histoire est très bonne et le dessin fait corps pour finir...

arf, Stupor Mundi est bien ma plus belle lecture de l'an passé, mais j'avais accroché dès le début avec le graphisme, alors difficile pour moi de me reconnaitre dans ce que tu décris.

Pourtant, force est de reconnaitre qu'il est particulier, qu'il n'emporte pas l'adhésion à son ouverture, on a souvent eu des réactions dans ce sens sur le topic idoine. Moi-même lorsque j'ai rouvert la BD, alors que je l'ai beaucoup appréciée, je me suis fait cette réflexion qu'il était quand même "spécial". Je veux dire ce n'est pas un dessin et des planches sur lesquels la majorité de ceux qui le feuillètent s'exclameront « Whaoouh, c'est trop beau ! », bien au contraire. Et donc de conclure que si une histoire emporte le lecteur il y a fort à parier qu'il ait une meilleure acceptation du dessin même si au début son aversion était manifeste.

Stupor Mundi n'était pas le bon exemple en ce qui te concerne, mais je suis certain qu'il doit bien y avoir quelques lectures qui t'ont beaucoup plu malgré un dessin avec lequel tu n'accrochais pas, voire auquel tu n'accroches toujours pas après lecture...

Bref, je te conseillerai de tenter Les cent nuits de Héro évidemment, le contenu étant de qualité...

[MOELU]

suite aux avis très positifs j'ai acheté et ne regrette absolument pas ! J'ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire. Rarement lu un récit à tiroirs aussi bien ficelé. Très beau récit, le côté légende et moderne à la fois, et puis, les femmes ont un rôle à leur hauteur ,je recommande à tous

[chris24]

Ça manque un peu de bite quand même mais bon...

En tout cas j'ai réussi à me dégoter son premier ouvrage L'encyclopédie des débuts de la Terre, en magasin et en EO, pas nickel nickel mais bon...

[Monsieur Jean]

Il est presque impossible que cet album ne figure pas dans les sélections de fin d'année.

[MOELU]

Ça manque un peu de bite quand même mais bon...

et de gazon...
sinon, tu n'as qu'à mettre à côté sœur ouvert à ta page préférée !

[Olaf Le Bou]

Le graphisme qui m'avait de prime abord rebuté et fait reposer le livre est finalement assez plaisant et possède une véritable identité. Les décors succincts agrémentés d'un mélange de textures (des "salissures" à coups de brosse en guise de détails) et d'aplats gris et colorés suffisent à créer une ambiance riche et souvent palpable.

Une ambiance toute au service du conte, des contes devrai-je dire car les multiples récits ou mises en abime du récit dans le récit entrainent toujours plus profondément le lecteur. A travers ces histoires s'emboitant comme des poupées russes mais avec en fil conducteur l'histoire principale à laquelle on revient tout au long sans jamais se perdre, Isabel Greenberg nous happe et nous maintient en haleine sur plus de 200 planches. Hommage aux femmes (sœurs, mère, fille, amantes...) dans un monde satyrique où la religion dogmatique et les hommes dominent et écrasent, aux liens qui les unissent, à leur volonté de liberté et à leur force qui souvent au travers des sacrifices les transcendent en mythe universel.

J'oubliais aussi de parler de l'écriture ! C'est très bien écrit, les dialogues sonnent bien, la voix off s'insère bien comme il faut. J'ai apprécié aussi les notes d'humour de l'auteure (j'ai pas pour habitude de féminiser la langue mais avec cet hommage à la Femme, ça s'y prête bien...) que ce soit en s'adressant directement à nous, ou dans les histoires (les gardes, le caillou magique et le bâton...)

acheté, lu, et 100% en accord avec les commentaires de Chris

[Nirm]

Alors n'oubliez pas de voter pour ce magnifique titre, dans la catégorie Récit Court Europe des BDGest'arts, vous avez jusqu'au 01/01/2018 !