C’est l’effet « Arleston »
Ça avait été la même chose avec Floch quand il est passé de Slhoka aux Naufragés d’Ythacq : trait moins fouillé et couleurs moins franches. On peut aussi parler de Varanda sur Elixirs. Un peu comme si Arleston avait sa manière d’écrire et que ses dessinateurs devaient se mettre dans le moule. Au contraire d’un Fred Duval qui, selon ses propres dires, s’adapte au dessinateur avec qui il travaille. D’où des temps d’adaptation quand il change de dessinateur, sur Carmen notamment.
Je ne crache pas dans la soupe, attention. J’ai lu avec beaucoup de plaisir plein de trucs scénarisés par Arleston et Lanfeust reste pour moi un grand classique
Mais j’imagine que les ventes d’une série signée Arleston, ça peut intéresser un dessinateur, probablement ravi de mettre un peu de beurre dans les épinards. J’ai le souvenir d’un Boiscommun assez déçu des ventes de La cité de l’Arche comparativement au travail fourni (mais je peux me tromper, ça date).
Alors moi aussi, je le préfère mille fois en couleurs directes, et je ne l’ai pas suivi sur sa série avec Arleston, mais si ça lui permet de rester dans le métier, ma foi… Et puis on a vieilli depuis les premiers Lanfeust. Je me demande si on les apprécierait autant en les découvrant à 40 balais passés…