Champagne, février 1357. Henri, évêque de Troyes, chevauche vers le lazaret de Lirey, pour tenter de convaincre sa cousine Lucie, dont il est amoureux, de renoncer à ses vœux religieux.
Dans la chapelle où ils sont réunis, les moines font cet amer constat : les caisses sont vides, et les travaux de l’abbatiale, qui doit accueillir un morceau de la Vraie Croix, seront bientôt arrêtés, faute de moyens… « Nous avons fait le serment de bâtir une abbatiale qui accueillera la relique, et nous serons fidèles à notre parole, quoi qu’il en coûte », s’exclame Thomas, le prieur de la communauté.
Les ressorts de la tragédie, tant amoureuse que religieuse, sont désormais en mouvement…
Éric Liberge s'associe avec les écrivains-réalisateurs (entre autres) Jérôme Prieur et Gérard Mordillat pour une trilogie dont le premier tome paraîtra le 4/01
Le Suaire, un récit en trois volumes, se déroule sur plusieurs siècles, dans plusieurs pays, dans des milieux très différents. D’abord en France, dans la campagne de Troyes au XIVe siècle, puis en Italie, à Turin, au XIXe siècle, dans la grande bourgeoisie, enfin en Espagne, dans le désert de la Sierra Nevada au XXIe siècle.
Les trois personnages principaux traversent le temps et l’espace au sein d’une même histoire.
L’histoire de Lucie, Thomas et Henri est celle d’une passion amoureuse dont le suaire dit « de Turin » est à la fois l’enjeu et l’emblème. La rivalité des deux hommes pour la conquête de la jeune femme joue dans l’intimité ce qui se joue en public pour la conquête du suaire.
Mais qu’est-ce que le suaire ?
Une authentique relique de la Passion de Jésus ou une habile forgerie moyenâgeuse peinte au tampon ?
Le tome 1 (17€, 80 pages) :
Champagne, février 1357. Henri, évêque de Troyes, chevauche vers le lazaret de Lirey, pour tenter de convaincre sa cousine Lucie, dont il est amoureux, de renoncer à ses vœux religieux.
Dans la chapelle où ils sont réunis, les moines font cet amer constat : les caisses sont vides, et les travaux de l’abbatiale, qui doit accueillir un morceau de la Vraie Croix, seront bientôt arrêtés, faute de moyens… « Nous avons fait le serment de bâtir une abbatiale qui accueillera la relique, et nous serons fidèles à notre parole, quoi qu’il en coûte », s’exclame Thomas, le prieur de la communauté.
Les ressorts de la tragédie, tant amoureuse que religieuse, sont désormais en mouvement…