[PREVIEW] Le premier miracle - Convard, Brazao - Glénat

[nexus4]

LA PREVIEW !



L'histoire et ses secrets.Éminent docteur en histoire des sciences occultes, Benjamin Horwood profite de paisibles vacances en solitaire, quand l'arme à feu de Karen Holt vient brusquement se braquer sur lui. Cette officière du MI6 ne compte pas tirer mais, par ce geste,elle invite plutôt sa cible à docilement la suivre. La politesse n'est plus de rigueur et le temps presse. Car partout dans le monde, des lieux historiques sacrés sont violés et la disparition d'une page duSplendor Solis- célèbre bible des alchimistes - semble y être également liée... Les connaissances ésotériques de Ben Hornwood devraient lui permettre de résoudre cette affaire à l'ampleur mondiale et sur laquelle plane des mystères aussi nombreux que mortifères...Adaptation du célèbre roman de Gilles Legardinier entremêlant fiction et faits historiques,Le Premier Miracle, est une aventure ésotérique qui s'inscrit dans la continuité des oeuvres de Didier Convard, maître du genre en bande dessinée. Un diptyque hors du commun pour une enquête fascinante dans les arcanes de l'histoire, mis en scène par le dessin élégant et précis d'Olivier Brazao.

[bone]

J'avais cru comprendre que Convard voulait lever le pied.
Et, là, il sort une nouvelle série et relance une "saison" du Tringle Secret

[Le Rescator]

"Mèche courte", s'agissant ici d'un diptyque.

[Le Rescator]

Basé sur un roman de Gilles Legardinier mais qui aurait aussi pu figurer dans la Collection Loge Noire de Glénat, Le Premier Miracle démarre comme une aventure de Robert Langdon ou de Benjamin Gates, avec un protagoniste féru d'ésotérisme accompagné d'une partenaire, qui vont être subitement entraînés dans une série d'événements mystérieux aux quatre coins de la planète.

Le duo s'enrichit progressivement jusqu'à devenir un trio et même un quatuor, chacun étant amené à jouer un rôle précis dans l'intrigue, au fur et à mesure de la progression de l'enquête avec cependant un récit moins porté sur les énigmes à résoudre et des scènes d'action qui apparaissent après une longue période d'exposition.

Sans atteindre la qualité des contributeurs au dessin du Triangle Secret par exemple, le trait de Brazao demeure correct, les planches sont bien composées et les cases complètes. Le protagoniste voit peu à peu son positionnement évoluer jusqu'aux dernières planches de cette première partie du diptyque qui introduisent alors un nouvel angle qui sera développé dans le prochain et dernier album, ce qui permettra ainsi de mieux apprécier l'ensemble.

[PEB]

Ami Rescator, je te trouve bien indulgent...

Tout ce que tu écris dans ton message est rigoureusement exact. Néanmoins...

Je suis plutôt bon client pour les histoires ésotériques de ce type. Néanmoins, depuis le Triangle Secret, très peu de récits de qualité sont venus enrichir le genre. La collection Loge noire est d'ailleurs emblématique; disparue aujourd'hui, elle compte très peu de titres qui sont restés dans les mémoires. Et de fait, comme l'écrit fort justement Rescator, ce premier Miracle n'aurait pas fait tache dans cette collection...

Ce premier Miracle accumule les clichés et les poncifs éculés. Le spécialiste en ésotérisme, dont le vieux maître est décédé dans un mystérieux accident de voiture, est appelé à la rescousse par un service secret très secret; des reliques antiques et mystérieuses qui disparaissent les unes après les autres... On passe sans transition d'une église en Angleterre aux souterrains d'une cité aztèque, puis hop dans l'avion direction la tombe d'un mystérieux empereur japonais. Le tout en... 3 pages? L'histoire va tellement vite que les personnages restent des coquilles vides, sans épaisseur. Les dialogues, au service d'une intrigue en mode accéléré, ne servent qu'à faire avancer l'histoire et ne contribuent en rien à donner de la substance aux personnages, dont les interactions restent purement utilitaires. L'histoire n'est jamais crédible, et ça va trop vite pour être passionnant.

C'est nul. C'est vraiment nul. Emblématique de la surproduction actuelle, dont Glénat est décidément un contributeur actif.

(Je n'aime pas trop critiquer le travail d'auteurs qui ont passé des mois sur un ouvrage, même si dans le cas présent je doute que Convard y ait investi beaucoup de temps. Mais là difficile de na pas critique, c'est presque une question d'éthique... )

Je n'ai pas parlé du dessin, mais Rescator a déjà tout dit. Je reformulerai en disant que c'est techniquement irréprochable mais dépourvu de la moindre personnalité.

Pour ceux que la BD ésotérique intéresse, parmi les sorties récentes je conseille plutôt:




C'est très loin d'âtre parfait, mais ça mérite de l'originalité.

Et pour les adeptes d'ésotérisme à la sauce Convard:



C'est nettement moins grand public que ce premier Miracle, mais on sent que Convard a mis toute sa passion sur ce sujet qui lui tient à cœur depuis longtemps, comme en témoigne le Triangle secret.

[Le Rescator]

Et pour les adeptes d'ésotérisme à la sauce Convard:



C'est nettement moins grand public que ce premier Miracle, mais on sent que Convard a mis toute sa passion sur ce sujet qui lui tient à cœur depuis longtemps, comme en témoigne le Triangle secret.

Tu as raison d'évoquer cette excellente série dont le Tome VI "L'Oie et le Grill" sort justement cette semaine !

[Cooltrane]

Ce premier Miracle accumule les clichés et les poncifs éculés. Le spécialiste en ésotérisme, dont le vieux maître est décédé dans un mystérieux accident de voiture, est appelé à la rescousse par un service secret très secret; des reliques antiques et mystérieuses qui disparaissent les unes après les autres... On passe sans transition d'une église en Angleterre aux souterrains d'une cité aztèque, puis hop dans l'avion direction la tombe d'un mystérieux empereur japonais. Le tout en... 3 pages? L'histoire va tellement vite que les personnages restent des coquilles vides, sans épaisseur. Les dialogues, au service d'une intrigue en mode accéléré, ne servent qu'à faire avancer l'histoire et ne contribuent en rien à donner de la substance aux personnages, dont les interactions restent purement utilitaires. L'histoire n'est jamais crédible, et ça va trop vite pour être passionnant.

C'est nul. C'est vraiment nul. Emblématique de la surproduction actuelle, dont Glénat est décidément un contributeur actif.

En effet, vraiment mauvais, limite risible.

Je me suis laissé tenter lors d'un moment de faiblesse lors de ma visite hebdomadaire de ma bib, et j'ai lu les 20 premières pages et me suis forcé (sans exagération) à parcourrir le restant de ces deux tomes. Je crois que c'est encore bien trop mauvais que pour avoir figuré dans Loge Noire (dont je n'ai jamais acheté un tome, tout juste empruntant à la bib).

Quant au dessin soi-disant réaliste, c'est limite acceptable... à la rigueur, je crois que j'aurais préféré du "gros-nez" à la Asterix , pour que ce soit plus crédible.