Brian Addav a écrit:Jackie Brown en premier, car c'est une belle histoire d'amoureux.
Et même si je suis QT depuis le début, je mets ensuite Django, qu'était un western vraiment jouissif, et Once Upon a Time in Hollywood, qu'est quand même très fort.
fanche a écrit:RD se fait déborder par IB
Croaa a écrit:Après il y a l'effet nostalgie qui joue.
Quand tu découvres à sa sortie Reservoir Dogs, tu as une telle claque, que cela marque ta vie cinématographique. J'aime bien Inglorious, mais en terme de claque, y a pas photo.
Brian Addav a écrit:Croaa a écrit:Après il y a l'effet nostalgie qui joue.
Quand tu découvres à sa sortie Reservoir Dogs, tu as une telle claque, que cela marque ta vie cinématographique. J'aime bien Inglorious, mais en terme de claque, y a pas photo.
Oui, ça a été une énorme claque tant ça apportait qq chose de nouveau par rapport à la représentation d'une certaine violence, mais à le revoir, l'effet s'est dissipé. C'est comme Matrix le premier, à l'époque la surprise était là, à le revoir, ça perd pas mal.
Tout le contraire d'un Die Hard quoi...
Croaa a écrit: Mais je trouve qu'à part Django, sa deuxième partie de sa filmographie est moins interessante pour cet aspect.
Bossacdenoyau a écrit:Croaa a écrit: Mais je trouve qu'à part Django, sa deuxième partie de sa filmographie est moins interessante pour cet aspect.
Boah, Les huit salopards ça se regarde aussi, ne serait-ce que pour J Jason Leigh...
Croaa a écrit:Brian Addav a écrit: Mais je trouve qu'à part Django, sa deuxième partie de sa filmographie est moins interessante pour cet aspect.
Charlus a écrit:Croaa a écrit:Brian Addav a écrit: Mais je trouve qu'à part Django, sa deuxième partie de sa filmographie est moins interessante pour cet aspect.
ça me fait le même effet. Tu as vu "once upon a time..." ? Moi j'y ai retrouvé la fraicheur des 3 premiers fims
Croaa a écrit:Inglorious est très bien, mais c'est pour moi le premiers des films de tarantino où il se regarde plus filmer et veut nous faire comprendre qu'il est un erudit dans le domaine plus qu'il ne souhaite faire un bon film.
Charlus a écrit:Croaa a écrit:Brian Addav a écrit: Mais je trouve qu'à part Django, sa deuxième partie de sa filmographie est moins interessante pour cet aspect.
ça me fait le même effet. Tu as vu "once upon a time..." ? Moi j'y ai retrouvé la fraicheur des 3 premiers fims
euh... si vous le dites a écrit:Je ne suis pas vraiment d'accord.
Tout ça est présent dès Reservoir dogs.
Rien que le casting, c'est un concentré d'érudition : aller chercher Monte Hellman pour produire le film, intégrer Edward Bunker dans le casting,.... Et puis, investir un genre dans une espèce de juke-box d'influences assumées et maîtrisées, utiliser la narration non-linéaire en hommage à Kubrick, intégrer des emprunts dans la matière-même de son film (City on fire de Ringo Lam parmi d'autres),... Toute son érudition est déjà là, plaquée pour qui pourra la reconnaître.
Je me souviens encore parfaitement de ma première vision de Reservoir dogs au cinéma (c'était au BIFFF à Bruxelles) et de l'effet que ça m'a fait (alors qu'une bonne partie de la salle huait le film).
C'est certainement un des films dont la première vision au cinéma m'a le plus marqué.
Mais à l'époque, j'avais déjà lu "Aucune bête aussi féroce" d'Edward Bunker, je connaissais déjà Monte Hellman (j'adorais The shooting), j'avais déjà vu L'ultime razzia de Kubrick (je vénérais ce film parce qu'il avait été scénarisé par Jim Thompson), je connaissais City on fire de Ringo Lam (je me souviens avoir vu le film sur une VHS pourrie sous-titrée en anglais mais je ne sais plus si c'est avant ou après avoir vu Reservoir dogs). Tout cela ajoutait à la connivence que j'éprouvais envers le film et envers Tarantino mais dans le même temps, j'étais déjà bien conscient que le cinéma de Tarantino relevait aussi de l'étalage d'une grande érudition cinéphile. Une cinéphilie "déviante" qui correspondait d'ailleurs bien à la mienne à l'époque.
Pour autant, aujourd'hui, je trouve qu'au sein de la filmo de Tarantino, Reservoir dogs est un galop d'essai brillant et malin mais c'est son film qui m'intéresse le moins (même moins que Death proof, que j'aime beaucoup d'ailleurs). Rétrospectivement, je n'y vois plus guère qu'une mécanique bien huilée mais qui tourne un peu à vide.
Après ce film, Pulp fiction est un tel concentré de coolitude qu'il éclipse largement Reservoir et puis Jackie Brown fait passer Tarantino dans une autre dimension.
En ce qui me concerne, Inglourious basterds ne joue clairement pas dans la même division que Reservoir dogs.
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