Horace G a écrit:Merci Romuald, j'abonde dans ton sens et je souscrit à tout ce que tu dis (dans ce post hein, faut pas exagérer non plus !!
).
Lui c'est Ubr84, voyons !!! "Romuald", c'est son privilège, sa distinction ultime !
... et d'ailleurs, preuve de son extrême sagacité, je partage moi aussi son analyse, point par point.
Pour témoigner de ma propre lecture de cet album la semaine dernière, je dirais que je me suis senti profondément triste en le refermant.
toine74 a écrit:Pour la majorité du grand-public qui ignore tout de ces enjeux, l'album est un beau résumé de la situation.
J'avoue sans peine que je fais partie de cette majorité, et cette démonstration de Davodeau, au sujet de l'héritage que je* laisse à mes enfants, à leurs enfant, petits-enfants, etc. sur les générations qui vont se succéder sur 100 000 ans, m'a vraiment mis à plat. Pas en colère, non, même plus l'énergie. Mais triiiiiiste....
Concernant la forme elle-même, j'ai dû m'accrocher et le lire en petits morceaux car c'est quand même répétitif dialogues / paysages / dialogues / paysages... Je me demande si Davodeau s'est amusé à dessiner ça. Mais au final, je suis content de m'être accroché car c'est, pour ma part, une lecture enrichissante.
Dernier petit bémol / regret : je trouve que la couleur, au moins pour les vues sur les paysages, qui sont censées nous transporter, aurait été un réel plus. D’habitude, j'aime le noir et blanc, le gris, ou la couleur, en fonction du récit, mais je pense qu'ici, ça m'aurait déjà moins plombé, et aurait servi le message "beauté incomparable de la nature". Mais j'ai bien conscience que le prix du livre n'aurait pas été le même, et que l'accouchement de l’œuvre aurait sans doute été plus long.
(*) : je dis "je", même si je ne me sens pas forcément très responsable, et tentant de faire attention à ma petite échelle, mais bon, vous m'aurez compris.