Le cas Fodyl Par Lomig, chez Sarbacane.

[stefan]

Le cas Fodyl Par Lomig, chez Sarbacane.



Troisième album de Lomig après Vacadab et Magic Dream Box, Le cas Fodyl reprend un thème récurrent et cher à son auteur, celui de l'être inadapté, doux rêveur perdu dans un système inhumain. Ici Marcus Fodyl, naïf idéaliste, dans une société futuriste ultra libérale où l'on fait la chasse aux chômeurs pour les envoyer en travaux forcés.



Marcus Fodyl travaille à l'agence pour l'emploi et est mal vu de ses supérieur. Il cherche à aider les gens à leur trouver une place adaptée. Il n'est pas rentable, il n'est pas efficace, du travail de toutes façons, il n'y en a pas.



Lomig construit son histoire avec brio, mélangeant subtilement les échos de notre actualité présente à une ambiance urbaine, froide et futuriste envahie de mouettes et de guano. Il accumule petit à petit les poids et les pressions sur les épaules de son héros dont on sait dès le début qu'il ne pourra pas conserver à la fois sa place et son intégrité.

[alacoume]

Pitch intéressant!
Je prends !

[Pouffy]

Le résultat est plus que mitigé... l'intension est louable mais bon tu vois toutes les sources d'inspiration et la fin est... très moyenne.

[alacoume]

Chez planetebd, ils font une bonne critique.
A voir donc

[stefan]

Le résultat est plus que mitigé... l'intension est louable mais bon tu vois toutes les sources d'inspiration et la fin est... très moyenne.

Tu vois quoi comme sources d'inspiration? Moi ça m'a un peu fait penser à Brazil, mais avec une démarche plus personnelle, plus intimiste. De ce que je sais, l'auteur s'est surtout inspiré de sa propre vie et de ses démarches avec l'administration, des boulots qu'il a eu. Après ça résonne forcément avec d'autres œuvres qui parlent du même sujet.
La fin sans vouloir trop en dire elle est cohérente avec le ton global, le personnage principal n'est pas un révolutionnaire, ni un homme d'action. C'est un doux rêveur ordinaire. Il n'a pas beaucoup de porte de sortie.

[Pouffy]

Tu vois quoi comme sources d'inspiration? Moi ça m'a un peu fait penser à Brazil, mais avec une démarche plus personnelle, plus intimiste. De ce que je sais, l'auteur s'est surtout inspiré de sa propre vie et de ses démarches avec l'administration, des boulots qu'il a eu. Après ça résonne forcément avec d'autres œuvres qui parlent du même sujet.

J'ai pensé à Brazil effectivement mais également à The Wall, Fahrenheit 451, Julius Corentin Acquefacques, SOS Bonheur...

La fin sans vouloir trop en dire elle est cohérente avec le ton global, le personnage principal n'est pas un révolutionnaire, ni un homme d'action. C'est un doux rêveur ordinaire. Il n'a pas beaucoup de porte de sortie.

Disons que vu la facilité avec laquelle il s'en sort... je me demande ce qui l'a retenu avant.

[stefan]

La même chose que ce qui nous empêche de tout plaquer pour vivre un rêve, la peur.