Un des pires souvenirs de lecture obligée de mes cours de français au collège
Logique, le roman est long, dense et rempli de descriptions très lourdes. Théophile Gautier s'est fait plaisir en en faisant un exercice d'écriture avec plein de tournures alambiquées, de recherches stylistiques, de néologismes.
C'est justement une des raisons (peut-être la principale) qui m'a donné envie de l'adapter en BD : offrir au lecteur une vision de l'histoire dans laquelle il est facile de pénétrer, en donner une version plus légère.
C'est une des forces du support BD. Au lieu d'une page de description, on peut avoir une grande case de décor riche en détails. C'est tout de suite plus agréable !
Dans le même esprit de rendre le récit toujours plus dynamique, facile et séduisant à lire, on a utilisé aucun texte narratif. Toutes les informations passent par le dessin et les dialogues, contrairement à beaucoup de Bd adaptées de romans qui abusent des textes off.
(Désolé, j'ai fait long, mais on a rarement l'occasion de parler de son travail et de pourquoi on l'a fait comme ça.
)