Dans son précédent livre publié chez Atrabile, Sisyphe, les joies du couple, Aurélie William Levaux disséquait avec la plus grande justesse les affres et les tourments d’une relation «amoureuse» terriblement toxique. Dans La Vie intelligente, les choses semblent s’être bien apaisées, même si la vie, bien qu’intelligente, reste toujours compliquée. C’est avec énormément d’humour que l’auteure nous parle de cette nouvelle vie intelligente, grâce à une plume volatile, emportée et aérienne, qui passe de digression en digression (Pierre Bénichou, la révolution, les pizzas à un euro, la place de l’artiste, etc.) pour mieux retomber sur ses pattes. «La femme», «la fille», «Neandertal», principaux «personnages» de cette histoire (?), prennent véritablement vie grâce à la prose d’AWL et on aimerait pouvoir les suivre comme ça pendant des pages et des pages encore. Quant aux dessins, toujours sur tissu, toujours en couleurs, ils apparaissent eux aussi comme moins tourmentés, mais pas moins poétiques, ni moins suggestifs.
Alors, La Vie intelligente, une certaine idée du bonheur?
Un extrait chez l'éditeur.