
Pour la première fois, l'adaptation en BD du chef-d'œuvre de Philip Kerr.
Berlin 1938, le détective et ancien policier " Bernie " Gunther se retrouve au cœur d'une enquête dont les ramifications le mènent dans l'entourage de dignitaires nazis. Ce deuxième tome s'ouvre sur une affaire de chantage sommant une riche éditrice de payer une rançon afin que les lettres d'amour de son fils homosexuel ne soient pas publiées. " Bernie " enquête avec son ancien collègue Stahlecker mais celui-ci est assassiné. Convoqué par Heydrich, " Bernie " se voit confier une enquête sur un tueur en série, surnommé la pâle figure, qui hante les rues de Berlin, violant et assassinant des jeunes femmes blondes... Mais rapidement les deux sulfureuses affaires vont se retrouver mêlées et plonger notre enquêteur dans les coulisses du pouvoir nazi...
La Pâle figure, deuxième volet de La Trilogie berlinoise, dresse un tableau réaliste et terrifiant du quotidien des Allemands sous le IIIe Reich. Sardonique, solitaire, provocateur, Bernie Gunther est à l'Allemagne hitlérienne ce qu'est Philip Marlowe, héros de Raymond Chandler, à la Californie des années 1940. Le traitement graphique de François Warzala s'inscrit dans l'école de la ligne claire, à l'instar de Tintin ou de Blake et Mortimer
Un petit retour sur le premier tome de la trilogie berlinoise, l’été de cristal, adaptation du premier tome de Philip Kerr.
1936 : Berlin s'active à la préparation des Jeux olympiques. Le Troisième Reich allemand en est à sa troisième année et les cas de disparitions de personnes augmentent de manière alarmante, surtout dans la communauté juive. Cela donne du travail au détective privé (et ancien inspecteur de police) Bernhard Gunther, dit « Bernie », âgé de 38 ans, qui s'est acquis une réputation certaine en arrêtant quelques années plus tôt l'étrangleur Gormann.
Un industriel de la branche de l'acier, Hermann Six, lui confie une enquête : trouver la vérité sur l'incendie qui a causé la mort de sa fille Grete et de son gendre. Ce qui intrigue également Six, c'est qu'un collier de diamant d'une grande valeur a disparu alors qu'il était enfermé dans le coffre-fort de la chambre des époux (Résumé Wikipedia)
J’y suis allé un peu à reculons je dois dire, sans connaître Philip Kerr, et en me disant « encore des nazis ».
Et puis ça m’a donné l’impression de lire un livre qui m’a clairement évoqué « 120 rue de la gare » de Mallet et Tardi. On a évidemment deux adaptations de polar pour des enquêtes de détectives privés sous l’occupation mais au delà de ça, bien que les histoires soient très différentes, les similitudes sont clairement là, dans la narration, la manière d’aborder les choses, le héros, l’ambiance, les dialogues. J’ai bcp apprécié et attendrai avec impatience l’adaptation des deux tomes suivants.