euh... si vous le dites a écrit:Bolt a écrit:@euh: Budapest ou Presque traîne honteusement depuis de longs mois dans ma pile de lecture la lecture de Jorge Luis Borges m'avait un peu épuisé.
J'ai un peu peur que le Budapest t'épuise également.
Pour ma part, j'avais adoré le Borgès et j'ai retrouvé dans Budapest une bonne partie de ce que j'y avais apprécié.
Même si, contrairement au Borgès qui était très argentin, dans Budapest j'ai trouvé aussi une atmosphère qui m'a rappelé des romans hongrois comme par exemple Epépé de Ferenc Karinthy.
Je trouve que dans Borges, Lucas Nine s'éloigne de son père pour explorer un peu plus l'héritage de Breccia et en apporter un gros concentré: la recherche du graphisme N&B, la narration, les références de son surréalisme absurde plus politiques et littéraires, cette fois ancrées dans les années 40 (Perón, la vanguardia porteña...), et puis le choix de la figure de Borges (déjà dans Perramus de Sasturain et Breccia). Ça a fini par être un peu indigeste, je devrais lui redonner sa chance malgré tout.