#MeTooBD : Florent Ruppert est mis en cause par plusieurs femmes
L’auteur de bande dessinée a été visé par une enquête préliminaire, classée sans suite en 2022, après deux plaintes pour « agression sexuelle » et « viol ». Mediapart a recueilli d’autres témoignages de femmes le mettant en cause. L’intéressé nie en bloc. Son acolyte, Jérôme Mulot, annonce mettre un terme à leur collaboration.
En septembre 2022, malgré le classement de l’enquête judiciaire, Florent Ruppert a été exclu de l’atelier qu’il avait cofondé et ne peut plus y travailler. Depuis lors, et à l’exception de deux projets « beaucoup trop engagés », Jérôme Mulot a décidé de couper les ponts avec celui qui partageait sa vie professionnelle depuis vingt ans.
ubr84 a écrit:#MeTooBD : Florent Ruppert est mis en cause par plusieurs femmes
L’auteur de bande dessinée a été visé par une enquête préliminaire, classée sans suite en 2022, après deux plaintes pour « agression sexuelle » et « viol ». Mediapart a recueilli d’autres témoignages de femmes le mettant en cause. L’intéressé nie en bloc. Son acolyte, Jérôme Mulot, annonce mettre un terme à leur collaboration.
On verra jamais le tome 3
Thierry_2 a écrit:ubr84 a écrit:#MeTooBD : Florent Ruppert est mis en cause par plusieurs femmes
L’auteur de bande dessinée a été visé par une enquête préliminaire, classée sans suite en 2022, après deux plaintes pour « agression sexuelle » et « viol ». Mediapart a recueilli d’autres témoignages de femmes le mettant en cause. L’intéressé nie en bloc. Son acolyte, Jérôme Mulot, annonce mettre un terme à leur collaboration.
On verra jamais le tome 3
en effet, c'est la priorité dans ce genre d'affaire
mulot a écrit:La décision de rompre notre collaboration me libère d’une sorte d’emprise dont j’étais aveugle
ubr84 a écrit:mulot a écrit:La décision de rompre notre collaboration me libère d’une sorte d’emprise dont j’étais aveugle
C'est dingue de lire ce genre de trucs je trouve
Thierry_2 a écrit:par un mélande de solidarité et d'affection, on minimisait ou ignorait sciemment les signaux.
nexus4 a écrit:Thierry_2 a écrit:par un mélande de solidarité et d'affection, on minimisait ou ignorait sciemment les signaux.
Ou inconsciemment, justement.
Si ce n'est pas possible, ca n'existe pas.
l’article est assorti d’une interview d’un historien, Frédéric Chauvaud, à qui Médiapart pose la question de savoir si la lecture de la bande dessinée est responsable de cette situation. Évidemment que non, répond l’historien qui, si on le lit bien entre les lignes, défend le droit de création d’un Bastien Vivès par exemple.
La dérive, c’est cette accusation de « pousse au crime » dont la bande dessinée est l’objet (ailleurs : les jeux vidéo, les dessins animés, les mangas…), un argument que l’on pouvait lire avant la Seconde Guerre mondiale aussi bien sous la plume de l’Abbé Bethléem que sous celle de Georges Sadoul, figure intellectuelle du PCF, est une nouvelle fois mise en avant.
Voici un auteur que nous croisons depuis des années, dont on a apprécié l’intelligence et l’inventivité, sur le banc des accusés. Était-ce lui d’ailleurs, en sous-texte, la véritable cible de ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui « l’affaire Vivès » ? Il est clair que son nom courait depuis plusieurs mois dans les rédactions.
Thierry_2 a écrit:on en est encore là ? Vraiment ?![]()
L’affaire Bastien Vivès a très vite dérivé vers un débat autour de la liberté d’expression, alors que bon nombre d’autrices souhaitaient simplement que leur milieu s’interroge sur les stéréotypes sexistes qu’il véhicule. Quel regard portez-vous sur ces débats ?
corbulon a écrit:Après heureusement il y a aussi des gens qui réagissent bien sur Actuabd, comme son responsable du traitement de la bande dessinée alternative
La dérive, c’est cette accusation de « pousse au crime » dont la bande dessinée est l’objet (ailleurs : les jeux vidéo, les dessins animés, les mangas…), un argument que l’on pouvait lire avant la Seconde Guerre mondiale aussi bien sous la plume de l’Abbé Bethléem que sous celle de Georges Sadoul, figure intellectuelle du PCF, est une nouvelle fois mise en avant.
Rappelons simplement que cette alliance avait abouti à la fameuse loi de censure pour la Protection de la jeunesse de 1949, conçue sous Vichy, promulguée sous la IVe République dans une alliance entre les catholiques et les communistes qui avait permis, par exemple, d’interdire la publication de la revue féministe Ah ! Nana !
Et que justice soit fête.
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