Etonné qu'il n'y ait pas davantage d'avis, de retours, sur cette bande dessinée. Certes, le sujet peut-être considéré comme dur, il n'en fait pas moins parti de la vie, et est ici traité avec une juste retenue, un juste ton. Un des très bons albums de la rentrée, je ne peux que vous conseiller sa lecture.
Pour avoir un aperçu, le site a proposé une preview à l'époque de sa sortie :
Le résumé :
Atteint d'un cancer généralisé, 3 kilos de tumeur, M. Vanadris est pris en charge dans un centre de soins palliatifs. Il suivait jusqu'ici une chimiothérapie, qu'il a été décidé d'abandonner. Le personnel soignant règle les détails de son séjour. Une perfusion d'analgésique, puis deux, puis trois, puis des tuyaux dans le nez, puis une sonde... Malgré la morphine, le vieillard souffre de plus en plus physiquement, et surtout psychologiquement. Il se sent diminuer de jour en jour, il pressent sa déchéance et redoute plus que tout de ressembler aux autres pensionnaires qu'il aperçoit dans leur chambre, squelettes vivants reliés à tes tubes. « Si tu voyais ce que je vois, si tu voyais les autres, je te jure que... Je ne veux pas devenir comme eux, Cyril. » On lui propose de rencontrer un psychologue, mais c'est auprès d'un prêtre qu'il cherche un soutien moral. La mort s'installe inéluctablement. Son fils, Cyril, totalement impuissant, et surtout extrêmement chamboulé et perturbé par la mort prochaine de son père, ne sait comment réagir. La colère, la révolte sont son quotidien, qu'il fait subir à ses proches, à sa compagne en particulier. Entre lui et son père, un dialogue s'établit néanmoins, un partage de leurs sentiments, une relation qu'ils n'avaient plus connue depuis son enfance. Quand son père lui demande de l'aider à en finir, Cyril ne peut que se tourner vers les soignants pour demander conseil et savoir ce qu'il est possible d'envisager. Leurs réponses évasives, leurs phrases toutes faites, leur réconfort fallacieux et inutile, le poussent à décider seul...