Palloni a le don pour écrire des histoires prenantes.
La Louve ne déroge pas à la règle.
On suit Ginger dans son quotidien entre moments calmes à la maison et séances de castagne pour récupérer les sous prêtés par son boss, le docteur Sannicola.
Toujours inventif dans sa mise en page, Lorenzo Palloni retrouve certains stratagèmes qui lui sont chers.
Lecture à la verticale, cases croisées, il s'amuse mais ce n'est pas gratuit. Ça rend le lecteur actif en plus de le plonger vraiment dans sa lecture.
Niveau dessin, c'est moins "soigné" que l'Île par exemple ou The corner, plus sec, enfin c'est moins réaliste moins lisse, même si on reconnait son trait.
Au final, ça colle parfaitement à l'ambiance avec une tension qui monte, monte, monte au fur et à mesure que Ginger se livre à une escalade de violence tout en prenant conscience que la conclusion est proche.
Un très bon thriller ultra violent.