Maria Rostocka est une artiste polonaise qui vit à Varsovie.
Elle passe une partie de son enfance en France où elle découvre la lecture en lisant des bandes dessinées. Elle continue ses études au lycée français René Goscinny de Varsovie (ça ne s’invente pas !) puis fait des études de peintures aux Beaux-arts. Elle passe plusieurs années à peindre des nus et des natures mortes sur toiles, avant de comprendre que le XIXe siècle est bel et bien terminé.
Le travail de Maria Rostocka a toujours été proche de la bande dessinée : elle a longtemps réalisé des séries de tableaux, puis des suites d’image à la gouache avant de se mettre à peindre des histoires courtes en bande dessinée, ce qui lui a permis de se faire une place dans le petit monde de la bande dessinée polonaise. En 2013, elle co-écrit L’ours, le chat et le lapin avec son mari Michał Rostocki, livre publié en Pologne, et traduit en France aux éditions Michel Lagarde.
Maria se lance ensuite dans l’écriture de La fin de juillet, qu’elle mettra « à peu près 100 000 ans à réaliser ». Ce livre, inspiré par le cinéma indépendant et les romans de Jane Austen, est marqué par l’atmosphère d’un village près de Varsovie où vivait le grand-père de l’autrice. Ce ne sera bientôt plus la campagne, la ville va l’engloutir. Il y a du vieux et du nouveau, la nostalgie du passé, l’optimisme du futur et le sentiment étrange de vivre dans un monde où tout se mélange.
Enfin Maria Rostocka a déjà été plusieurs fois primée en Pologne pour ses bandes dessinées. La Fin de juillet, son dernier en date, devrait sortir le 8 avril prochain.
— Tu vois cette maison ? Un type y habite…
— Quel type ?
— Mon père d’après ce que je sais…
— Tu ne le connais pas ?
— Non.
— Mais lui, il sait que tu existes ?
— Ouais.
— Viens, on va voir de plus près.
— Ah non, pas question !
— Après tout, c’est un peu comme chez toi…
— Arrête, s’il te plaît… Non, n’y va pas. Arrête… Stop !
En vacances chez sa grand-mère qui ne déscotche pas de la télé, Alek zone avec son pote, la sœur de son pote et les chiens. Il n’y a rien d’autre à faire, c’est la fin de juillet.
Plus d'infos et quelques extraits chez l'éditeur.
Une courte interview sur le site des Editions Michel Lagarde.