de Monsieur Jean » 28/02/2016 04:52
Le postulat de ce roman graphique de 300 pages est plutôt original. La narratrice est un portrait de jeune fille photographiée au début des années 1930, mais oubliée à l'état de négatif dans une chambre noire à Berlin. Avec pour seul compagnon un croquis de chat, elle attend le retour du photographe qui la développera pour lui permettre d'exister véritablement (salutations à tonton Sigmund). Elle sera sauvée in extremis à la fin du siècle alors qu'on s'apprête à démolir la maison.
Le texte de Dominick Parenteau Lebeuf est une adaptation de sa propre pièce de théâtre. Le dessin (lavis et quelques touches d'encre blanche) est d'Éléonore Goldberg. Toutes deux débutent en bande dessinée. Le résultat est convainquant. Ce livre est publié chez l'éditeur québécois Mécanique générale.