vient de sortir le 20 Août un one-shot prometteur de l'excellent tandem. Très joli trait de Mako qui restitue bien l'ambiance cafardeuse de ce Paris de la fin des années 40 encore marquée par le conflit récent
Si je peux me permettre, celui-ci est mieux ouvert Ici, on sait de quoi ça cause, alors que Kakawett, lui cherchait les infos... Quoi qu'il arrive, merci à vous deux pour la mise en avant !
Faut pas chercher l’esbrouffe graphique ou narrative. Mako n’est pas un virtuose, son propos est de servir efficacement le scénario de Daeninckx, et il y a du fond dans ce scénar, et on va pas s’en plaindre. Hautes sphères de la police et grands médias, tous complices du pouvoir politique, tous pourris ! Même si ce fond fleure bon l’ultra-gauchisme et ses discours simplificateurs (vous pouvez rayer cet adjectif et le remplacer par crétins ou pertinents, selon), j’ai apprécié l’ambiance poisseuse, la restitution de la fin des années quarante, l’atmosphère de complot, l’évocation des collusions.
Tu résumes parfaitement le ressenti à la lecture. Mais, bon, je trouve agréable le dessin de Mako qui convient bien à l'histoire. A rapprocher des excellents "Mystères de la 4ème (et autres) République" qui couvre bien ces périodes troublées.
Impression mitigée,scénario noir à souhait(on s'en doute dès l'attitude du commissaire au début),effectivement ultra-gauche.Je n'adhère qu'à moitié au dessin,mais c'est vrai qu'il ne pouvait y avoir de clarté vu la noirceur du sujet
Peu de retours. J'ai l'impression que cette immersion très sombre, très noire, finalement très pessimiste (pas de happy end ici) et pourtant sans concession avec la réalité, en a dérouté plus d'un. Pourtant un excellent album du tandem rodé Daeninckx/ Mako.
Toujours plus noir....Terminé ce tome qui n'incline pas à l'optimisme sur la réalité d'une France qui se remet (mal) d'un conflit de 5 ans et qui se bat toujours avec ses fantômes. Très bien construit sur le thème éternel de la corruption et de tout ce qui se passe en coulisses avec son lot d'affaires étouffées et de boucs émissaires sacrifiés au Moloch d'une justice gangrenée par la raison d'Etat