De Céka et Blasco-Martinez, chez Delcourt
En 1888, l'homme qui se cache derrière Jack l'Éventreur...Un barbier juif prénommé Aaron Kominski, rescapé des pogroms russes en Pologne...
Un garçon-coiffeur traumatisé par les massacres des juifs par les Russes tsaristes , qui éventre sauvagement des femmes sous prétexte qu’il est amoureux de sa sœur...Le mystère et l'identité de l'assassin n'est pas ici au centre de l'intrigue, il s'agit de se projeter dans sa tête et de comprendre ce qui le pousse à tuer. Une initiative pas loin de "From Hell" d'Alan Moore qui, lui, accusait un célèbre chirurgien hanté par des visions délirantes.
D'après une théorie d'un test d'ADN retrouvé sur un châle recouvert de sang et retrouvé sur la dépouille d'une victime en 1888...Théorie farfelue et contestable car l'ADN mitochondrial n’est pas exclusif à une personne mais partagé par plusieurs...Mais quoi qu'il en soit, Kominski a en effet été suspecté à l'époque. Notamment parce que les meurtres ont cessé lorsqu'il a été interné dans un hôpital psychiatrique.
“Mille millions de mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest ! C'est de l'eau !”