Donc la très francophile Kan Takahama n'a pas fait les choses à moitié en partant en repérage à Hô-Chi-Minh pour s’imprégner de la ville et imaginer le contexte de l’adolescence de Marguerite Duras. En résulte cette adaptation à la chaleur moite et couleurs chaudes.
La narratrice, c'est l'autrice elle-même. Elle a 15 ans et vit en Indochine avec sa mère, veuve et ses deux frères. Pensionnaire dans un lycée pour étudier les mathématiques, elle ne rêve que de devenir écrivain. Sur le bac qui traverse le fleuve séparant son lycée de sa pension, elle fait la connaissance d'un riche chinois. Ils tombent éperdument amoureux et commencent une relation faite d'amour et d'argent qui durera un an et demi durant lequel ils se verront régulièrement. Marguerite devra faire face à la honte, la peur, la jalousie et parvenir à trouver sa place au sein d'une famille où il est difficile de s'imposer.
Plus d'infos et quelques extraits sur le site de l'éditeur.