L'abolition - Le combat de Robert Badinter - Glénat -

[Blackfrag]

[Garf]

Ah oui, j'l'avais repéré celui-là, dans les sorties à venir. Il me tente beaucoup aussi.
Pour compléter les deux bouquins de Badinter, "L'exécution" (sur le procès de 72) et "L'abolition", que je recommande vivement.

[Mimi275]

Passé inaperçu malheureusement car c'est très bien scénarisé et illustré.

[kobaia]

Le livre est passé inaperçu ici, mais les auteurs sont passés à la radio, Olivia de Lamberterie a parlé de la BD dans Telematin (c’est très rare qu’elle parle de BD).

On ajoute les interventions de MGBV au Parlement Européen sur la peine de mort, je pense que les auteurs et la BD ont bien fait parler d’eux .

[Nirm]

Il est sorti il y a 10 jours seulement, un peu tôt pour dire qu'il passe inaperçu.

[L'Ombre Jaune]

Vu passer un article dans le journal "Le Soir", (auto-proclamé "quality-papers", bien sûr) au sujet de cette BD, et dont le titre était à peu près : "une BD sur le bien-fondé de l'abolition de la peine de mort".

Donc, ce genre de presse qui se prétend objective , n'a aucun scrupule à discréditer la possibilité d'un débat serein entre les adhérents et les opposants à la peine de mort, faisant semblant d'oublier qu'il y a bon nombre de pays démocratiques qui l'appliquent toujours.
Sous prétexte qu'une majorité d'individus sont pour l'abolition, ils évitent d'entendre un des arguments principaux (pas la "Justice" à rendre, pas la vengeance, pas la valeur exemplative de la peine, non, non, on sait bien que ces derniers arguments ne sont pas très recevables venant de certains tenants de la peine de mort à la vision simpliste), mais, dans un processus bien contrôlé qui éliminerait toute possibilité d'y recourir en cas de doute possible d'erreur judiciaire (et les analyses ADN permettent de plus en plus de corroborer des faisceaux de présomptions pour éviter cette erreur), l'argument principal est :
la protection de la société et de futures victimes de la part d'un récidiviste potentiel (oui, certes, c'est ce dernier mot qui m'autorise, selon moi, à pouvoir revendiquer quand même la légitimité de la peine capitale, mais en acceptant qu'elle soit éventuellement remplacée par une véritable privation de liberté perpétuelle, toujours dans le but de protéger la société d'un individu qui a triché avec le droit à la vie d'autrui, ce dernier ne lui ayant vraisemblablement rien fait de mal.)

[Nirm]

La BD n'est pas là pour remettre sur la table un débat déjà tranché en France depuis quelques années (plus de 45 ans)... mais pour parler du combat d'un homme pour faire passer cette loi.
Je n'ai pas lu l'article, mais quelque soit ton opinion, le sujet n'est pas "fut-il rétablir la peine de mort ?" mais comment et pourquoi Robert Badinter a voulu défendre cette loi.

[L'Ombre Jaune]

Certes, je ne voulais pas polémiquer sur un débat déjà "tranché", (ce qui me semble être une légère forme d'oxymore).
Je voulais juste illustrer qu'on parle tout de même bien de cette BD, (en tout cas en Belgique), mais en soulignant que c'était présenté d'une manière que j'estime avoir le droit d'évaluer comme tendancieuse.
Rien de plus, rien de moins.

[Nirm]

J'avais pris ton intervention pour une digression qui occultait le sujet et son traitement.

[Mehapito]

Acheté, lu et apprécié
Effectivement, ça me semblait difficile d'écrire un scénario sur le sujet. Quelque chose qui ne fasse pas trop explicatif, mais qui laisse la part à une narration "active". Et là, je dois dire bravo à Marie Gloris-Bardiaux-Vaïente.
Même si on connait l'histoire et sa chute, l'album reste prenant et se lit d'une traite sans qu'un bâillement ne s'esquisse.
Pas de blabla dans les bulles ni dans les narratifs. C'est très fluide.

Le dessin, avec des visages parfaitement identifiables (enfin, c'est un débat ouvert à la maison), les cadrages, accentuant la narration, l'absence de couleur (avec une petite "facilité" du sépia pour les flash back)... Tout ça est très bien fait

Que manque-t-il à mon bonheur ?
- pas la chronologie, qui est présente en fin d'album
- pas les explications de la scénariste (elle s'excuse auprès de Badinter de ses libertés et c'est suffisant pour moi)
Alors ?
Une petite caution de Badinter (un petit mot en préambule par exemple), ça aurait ajouté à mon plaisir, c'est sûr

[Marion N]

Chronique de L'abolition - Le combat de Robert Badinter par C. Guérif.