Julia Wertz - Whiskey & New-York

[edgarmint]

Intitulé Drinking at the movies à sa parution Outre-Atlantique, l'album est arrivé dans l'espace francophone sous l'appellation Whiskey & New-York fin novembre.



Résumé éditeur : Julia Wertz quitte San Francisco pour les rues inhospitalières de New-York. N'ayez crainte, il ne s'agit pas du typique récit barbant de jeune fille en fleur, arborant ses victoires face aux tragédies ou toutes autres bêtises de ce genre. C'est tout simplement un livre hilarant, parfois poignant, ou l'humour absurde croise l'autodérision. Case après case, Julia Wertz dissèque ses quatre appartements, ses sept sales boulots, ses drames familiaux, ses voyages ratés entre un sacré nombre de bouteilles de whisky.

Vous pouvez consulter les premières planches sur le site de l'éditeur (Atercomics) : http://www.altercomics.com/altercomics/ ... iskey.html

Le site de l'auteure : http://www.juliawertz.com/

Chronique à suivre.

[Marion N]

La voici.

Chronique de Whiskey & New-York par F. Mayaud.

[edgarmint]

Nouvel album de julia Wertz annoncé à paraître au mois d'août prochain chez L'agrume :

[junjun]

je viens de lire Whiskey & New-York. J'ai trouvé ça très sympa, d'autant plus que j'ai eu l'occasion de rester quelques mois à NY, donc y'a des choses que j'ai qui m'ont rappelé des souvenirs...
Par contre, j'ai trouvé pas mal de fautes dans les textes !! (inversions de lettres, mots répétés ou manquants, conjugaison, ...). Dommage.

[Dorenavant]

Avec toutes les bonnes critiques que j’en avais entendu j’avais très envie de le lire mais je craignais de me retrouver face à quelque chose qui fasse très « blog de fille ».
Eh bien je viens de le terminer et... c’est encore PLUS dans l’esprit blog de fille que ce que j’imaginais. Je n’ai pas accroché du tout. J’ai trouvé ça niais, vu et revu, autocentré... Une BD de blogueuse quoi. Je suis vraiment déçu car j’en attendais beaucoup.

[La Moustache]

Moi j’ai trouvé ça pas mal mais je vois ce que tu veux dire. C’est en effet très « girly nombriliste » et son aversion pour le whisky semble parfois être l’outil nécessaire de la romance de sa déprime, comme savent si bien le faire les ados qui se cherchent, quitte à en faire des caisses.
L’alcool quand on a 20 ans est souvent fantasmé comme l’essence des poètes incompris et ils aiment souvent entrer dans ce rôle tout en laissant croire qu’ils tentent de s’en sortir.
Comme si a 20 ans, ils avaient déjà 10 ans d’alcoolisme derrière eux

Mais mis à part ces petites réserves un peu agaçantes à la lecture, j’avoue y avoir pris plaisir et avoir terminé les 200 pages sans me forcer.

[Dorenavant]

L’alcool quand on a 20 ans est souvent fantasmé comme l’essence des poètes incompris et ils aiment souvent entrer dans ce rôle tout en laissant croire qu’ils tentent de s’en sortir.
Comme si a 20 ans, ils avaient déjà 10 ans d’alcoolisme derrière eux

C’est exactement ça.
Et les problèmes du style « j’ai perdu mes chaussettes roses alors j’ai mis mes chaussettes bleues », et la narration d’une linéarité déconcertante sans aucune recherche de scenarisation, de rythme etc...
Bref tout ce qui fait qu’un blog de fille est un blog de fille... Phrase qui j’en suis conscient peut sembler très misogyne mais qui malheureusement correspond à une certain genre dans la BD.
Bastien Vivès le décrit avec beaucoup d’humour dans son cahier de la collection Shampooing « La blogosphère » (venant lui-même de ce monde là).








———————