Genug a écrit:Que la récente expo Macherot ait été constituée de fac-similés, ça peut se comprendre, mais voilà qu'on annonce une expo Moebius où seront exposées « des reproductions haute qualité des oeuvres de Moebius, également mises en vente pour le public. »
Les originaux devenant largement inabordables (et/ou trop chers à assurer ?), une mode serait-elle en passe d'être lancée ? L'avantage, c'est qu'on peut mulitiplier les manifestations à moindre frais.
N'empêche ! ressentirez-vous la même émotion devant un fac-similé que devant un original ? J'imagine que non...? Pour moi ce serait un peu comme visiter Lascaux II...
À l’époque où il dessine La Folle du Sacré-Cœur, Giraud entame Les Belles Enc’, un projet qu’il ne mènera pas à son terme. L’histoire d’une jeune femme bien sous tous rapports qui se plaint, lors d’une réunion dominicale en famille, des envies sexuelles de son mari, qu’elle juge excessives.
« C’était plutôt amusant, se souvient Franck Bruneau, qui a tenu entre ses mains quelques-unes de ces planches. L’histoire se déroulait dans une grande maison bourgeoise. Les parents prenaient le petit déjeuner sur la terrasse pendant que leur fille, une jolie blonde désespérée, se plaignait de son mari qui tenait absolument à la sodomiser, et ils essayaient de la convaincre d’accepter. Ce qui était drôle, c’est la manière dont Jean racontait l’histoire. Il s’y mettait le soir, après sa journée de travail dans l’atelier de Montparnasse, avant de rentrer à Montrouge. Il n’en avait dessiné qu’une partie, qu’il n’avait pas encore encrée, mais il avait déjà posé les dialogues. »
La rumeur mœbiusienne, qui relève peut-être de la légende urbaine, suggère que ces planches auraient été détruites. « Jean m’avait dit qu’elles avaient été brûlées, plus tard, dans le jardin de la maison de Montrouge, dans une sorte d’autodafé. À mon avis, c’est de l’affabulation », avance Franck Bruneau.
Sylvain Despretz, lui aussi, a vu passer les planches de ces mystérieuses Belles Enc’, qu’il estime à une soixantaine. Elles l’avaient frappé par leur contraste entre la beauté du trait et la crudité des propos. « Jean s’était inspiré de romans-photos des années 1970 qui tenaient du soap opera à l’américaine. Il représentait des femmes en tailleur qui prenaient des poses élégantes tout en se disant des horreurs et en tenant des propos d’une vulgarité “porno” épouvantable… C’était magnifique, les dessins étaient très beaux et les textes relevaient de la meilleure littérature. »
resly a écrit:Juste une quinzaine de pages de photos
nexus4 a écrit:Et hop, un inédit ! Jamais vu.
patricelg a écrit:un portrait de famille hors-texte de l'Incal que je pense jamais repris (à confirmer) dans métal 107 en 1985
patricelg a écrit:un portrait de famille hors-texte de l'Incal que je pense jamais repris (à confirmer) dans métal 107 en 1985
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