Je suis Shingo / Umezu / Lézard Noir

[kilfou]

Rêveur au tempérament singulier, le jeune Satoru, en dernière année d’école primaire, se distingue un peu de ses copains et suscite souvent leur moquerie. Un soir, son père, qui travaille dans une petite usine de quartier, annonce qu’un robot va intégrer l’entreprise. Obnubilé par l’idée de le rencontrer, Satoru va pouvoir réaliser son rêve à l’occasion d’une visite scolaire organisée par son école. Il fait ainsi la connaissance du robot Monroe, mais aussi de Marine, en visite avec un autre groupe scolaire. Dès le premier regard, Satoru et Marine ressentent une étrange proximité, à l’intensité inexplicable. Ils vont prendre l’habitude de se retrouver pour aller jouer avec le robot..

Prix du Patrimoine à Angoulême cette année.

Très étrange comme manga, ça part dans pas mal de directions différentes et ça n'avance vraiment pas vite mais c'est une lecture assez fascinante, hypnotisante. Je suis pas sûr d'avoir aimé mais je pouvais pas lâcher le bouquin. Graphiquement y a vraiment des belles planches. Je sais pas en combien de tomes c'est prévu par contre...

[Papy Boingtone]

Très étrange comme manga, ça part dans pas mal de directions différentes et ça n'avance vraiment pas vite mais c'est une lecture assez fascinante, hypnotisante. Je suis pas sûr d'avoir aimé mais je pouvais pas lâcher le bouquin. Graphiquement y a vraiment des belles planches. Je sais pas en combien de tomes c'est prévu par contre...

Pareil pour moi... Impossible de le lâcher sans pouvoir dire si j'ai vraiment aimé ou pas... Drôle de sensation en fait.
Mais je sens un truc puissant derrière tout ça.
Je crois que c'est prévu en 5 ou 6 tomes !

[Anotsu]

L'auteur a déclaré je crois que c'était son oeuvre la plus réflexive voire métaphysique donc effectivement la série continuera à nous perturber.

La récompense n'est pas volée, j'affectionne particulièrement les couvertures et les planches de début de chapitre où Satoru et Marine évoluent dans des situations parfois inquiétantes, d'autres fois désolées. Elles dégagent quelque chose de peu commun, comme si l'Ecole emportée revenait nous voir.

[Thierry_2]

Très étrange comme manga, ça part dans pas mal de directions différentes et ça n'avance vraiment pas vite mais c'est une lecture assez fascinante, hypnotisante. Je suis pas sûr d'avoir aimé mais je pouvais pas lâcher le bouquin. Graphiquement y a vraiment des belles planches. Je sais pas en combien de tomes c'est prévu par contre...

Pareil pour moi... Impossible de le lâcher sans pouvoir dire si j'ai vraiment aimé ou pas... Drôle de sensation en fait.
Mais je sens un truc puissant derrière tout ça.
Je crois que c'est prévu en 5 ou 6 tomes !

il me semble que c'est en 3 tomes

[corbulon]

Non c’est bien en 6 tomes vu les 2400 pages.

[Papy Boingtone]

L'auteur a déclaré je crois que c'était son oeuvre la plus réflexive voire métaphysique donc effectivement la série continuera à nous perturber.

La récompense n'est pas volée, j'affectionne particulièrement les couvertures et les planches de début de chapitre où Satoru et Marine évoluent dans des situations parfois inquiétantes, d'autres fois désolées. Elles dégagent quelque chose de peu commun, comme si l'Ecole emportée revenait nous voir.

D'ailleurs c'est bien l'école emportée? ça vaut quoi?

[Anotsu]

D'ailleurs c'est bien l'école emportée? ça vaut quoi?

L'édition FR de Glénat avec son petit format ne restera pas dans les annales et elle m'a gâché la lecture (parfois le texte est écrit en tout petit... il faut avoir de bons yeux...).

6 tomes, histoire un peu répétitive dans son déroulé (les enfants sont envoyés ailleurs, faut s'organiser, une épreuve arrive, elle divise les enfants puis ils se réunissent pour s'allier face aux difficultés puis de nouveau une nouvelle épreuve qui divise...), les personnages ont toujours ce côté un peu "raide" (on aime ou pas) et certains gamins mériteraient des baffes. Mais on retrouve bien des thèmes chers à Umezu (il y a des enfants qui meurent (!), les adultes ne sont pas très utiles, il faut vaincre ses peurs, grandir vite...) et la fin n'a rien à voir avec du happy ending. Pour voir que l'auteur a fait cela dans les années 1970 je trouve que la série a bien vieilli et elle ouvre sur des interrogations toujours actuelles.

[Olaf Le Bou]

D'ailleurs c'est bien l'école emportée? ça vaut quoi?

L'édition FR de Glénat avec son petit format ne restera pas dans les annales et elle m'a gâché la lecture (parfois le texte est écrit en tout petit... il faut avoir de bons yeux...).

c'est une idée de Glénat le format bunko ou c'était sorti comme ça au Japon ?

bon, c'est certes pas très confortable à lire, mais une fois parti, les yeux s'habituent et on n'y pense plus trop.

mes deux ados ont lu et relu l'école emportée et c'est l'un de leurs classiques. seul l'ainé a commencé Shingo, lui préfère l'école, moi je suis plus sensible à l'étrangeté et l'onirisme de Shingo.

[Anotsu]

c'est une idée de Glénat le format bunko ou c'était sorti comme ça au Japon ?

La série est sortie sous ce format au Japon mais a eu droit à d'autres éditions plus "grandes". Je ne sais pas si c'était la seule disponible quand Glénat a acquis les droits mais pour l'Ecole comme pour Baptism c'est ce format et je trouve que c'est un peu dommage, surtout quand on compare avec Je suis Shingo, la Maison aux insectes, la Femme Serpent...

C'est donc devenu une affaire de famille alors

[Olaf Le Bou]

annoncé en aout, le tome 5 serait repoussé à octobre/novembre selon mon dealer, quelqu'un a des infos ??

[Papy Boingtone]

annoncé en aout, le tome 5 serait repoussé à octobre/novembre selon mon dealer, quelqu'un a des infos ??

Faux ! Mon libraire l'avait !!!!!

[corbulon]

Ben non il est sorti, après je vais chez un de ces libraires atypiques chez qui vous pouvez être sûr que 100 % de la sélection d’Angoulême annoncée à la fin de l’année aura été exposée sur ses rayons à un moment ou l’autre.

[amzounslide95]

Pas étonnant venant de l'auteur de ce chef d’œuvre absolu qu'est L'école emportée. J'avais eu à la première lecture le même sentiment de malaise devant le sort réservé à ces enfants perdus dans un monde sans adulte et terrifiant...pour ensuite apprécier à sa juste mesure ce monument de la bd japonaise.

[Papy Boingtone]

Il se dégage une telle ambiance de cette BD ! Moi j'adore.
Du coup, faudrait peut-être que je découvre l'école emportée...!

[Funnyspirit]

Il se dégage une telle ambiance de cette BD ! Moi j'adore.
Du coup, faudrait peut-être que je découvre l'école emportée...!

Dans ce cas ne tarde pas !
Glénat a refait un tirage il y a peu pour cette série (moins de 6 mois), donc tu devrait réussir à la trouver complète.
Sachant que ce sont des formats un peu spéciaux (édition "bunko") plus petit que la moyenne, ils ne devraient pas en faire souvent : profites-en

[EYE OF DOOM]

Je viens de terminer le tome 5: c’est sérieusement barré
L’histoire sert de pretexte a une suite de saynètes bien delirantes, chocs ou macabrement onirique. On comprend pas du tout où l’auteur veut aller ( le sait’ il ?).
Le style de Umezu est, comment dire, immédiatement reconnaissable. En resumé, ll sait pas bien dessiné. Ce ressemble a une bd « naive » ou style Art brut. C’est raide, souvent moche et/ou repetitif. On peut pas dire qu’il sache dessiner l’émotion des visages. Ni les mouvements des corps d’ailleurs.
Mais malgré et/ou a cause de tout ca, on a droit a un trip franchement zarbi typiquement nippon.
J’avais achete et lu a leur sorti L’ecole endormie et Batism, donc je suis « en terrain connu ».
Il a une sacré imagination et un sens de la composition que l’on decouvre ici au travers des grands dessins qui ouvrent chaque chapitre, sans lien avec l’histoire mais ressemblant a une collec de dessins sur-realiste.

Conseillé chaudement aux amateurs de hors pistes.

[EYE OF DOOM]

9 mois apres fini le 6 et dernier
J’ai relu le 5 pour l’occasion.

Le fin est un poil (un poil hein, pas plus) moins barré que le 5 qui est vraiment le sommet.
Toujours aussi mal dessiné, aussi repetitif, aussi peu lisible et aussi « art brut ».
J’ai rien compris au delire sur l’ile ( Help wanted).
Umezu ne résout rien, vas au bout de son delire et assume le fait qu’il faut bien 6x500 pages pour raconter ce truc.
Sa force est finalement d’atteindre :
Des zones narratives où rien ne semble impossible
De tenter de décrire ce qu’est physiquement un cauchemard.

Unique sans aucun doute. Indigeste pour beaucoup, tres probablement. A limiter à un « public averti » en quete, comme je le disais au dessus, de trucs hors norme.
C’est à connaitre en tout cas.

Ps : alors que les pages de garde des chapitres des 5 premiers tomes etaient des dessins (souvent superbes) sans lien avec l’histoire, dans le 6, il s’agit de dessin dans la continuite narative. Curieux.