zyxon a écrit:Anthology n'est pas son meilleur titre
pour commencer je te conseille plutot Solanin
zemartinus a écrit:Solanin est en effet sans doute le plus accessible
Mais le titre qui m'a vraiment retourné à l'époque c'est plutôt ça
je l'ai pas relu depuis sa sortie (y'a 12 ans quand même) mais j'en garde un incroyable souvenir
zemartinus a écrit:Solanin est en effet sans doute le plus accessible
Mais le titre qui m'a vraiment retourné à l'époque c'est plutôt ça
je l'ai pas relu depuis sa sortie (y'a 12 ans quand même) mais j'en garde un incroyable souvenir
zyxon a écrit:en 2 tomes chez IMHO, à cause du contenu érotique, ce n'est pas sorti chez Kana.
zyxon a écrit:Effectivement un de ses meilleurs titres, par contre c'est du Panini
donc pour les débutants c'est introuvable sauf si on y met le prix
Sunderclock a écrit:Aucun éditeur n’a encore calmé mes ardeurs !
5 sujets dédiés ici aux œuvres de cet auteur que je révère mais pas encore un qui lui soit dédié et où je peux donc évoquer son interview dans le magasine Atom #15 dont il a fait la couverture. Il y évoque un Tokyo dépourvu d’histoire où tout se renouvelle et les possibilités d’évolution du Jumping Shell manga grâce aux nouvelles technologies : ordinateurs mais aussi et surtout diffusion sur les réseaux sociaux où selon lui tout se joue puisque le manga est voué à devenir un média obsolète que les Japonais « voudront préserver , comme s’il s’agissait d’un morceau de leur Histoire ».
Une vision un peu surprenante mais le bonhomme est quand même le « père » de la geekette Oran dans Dead dead demon (récompensé par le Prix Micheluzzi en 2018 « meilleure série étrangère ») et on sent l’affection qu’il a pour ce personnage. D’ailleurs il compte bien dépenser tout son argent dans de nouveaux logiciels pour en essayer toutes les possibilités.
Cet alchimiste décoloré sait en effet expérimenter en gardant le fil d’une intrigue sur de longs arcs. Sa série Bonne Nuit Punpun aux 13 tomes est un ticket pour des montagnes russes dans les ténèbres de la psyché de son personnage préféré : le trentenaire timide égoïste et un peu cinglé. La monstruosité intérieure que masquent un visage doux, le passage à l’âge adulte sans la maturité, les rêveries urbaines, les joies brèves et exubérantes, les limites du sexe trop vite atteintes… la listes des thèmes récurrents est longue si vous avez lu les milliers de pages que nous avons la chance de voir édités en France.
Je n’ai pas abordé d’emblée l’aspect réaliste du trait qui renforce une exploration presque naturaliste du Tokyoïte moyen c’est-à-dire sans intérêt(et qui se bat pour que sa vie ait un sens ou au moins un impact mémorable… et échoue.) C’est souvent époustouflant mais avec le recul c’est réellement la profondeur de l’exploration des personnages qui m’a marqué ainsi que la sincérité des questionnements de l’auteur, sans une once de complaisance pour les personnages dans lesquels il s’identifie sans ambiguïté.
A ne pas mettre dans toutes les mains donc car on peut être rebuté par l’aspect métaphysique, l’aspect décousu du scénario qui n’a pas toujours été bien maitrisé et certaines scènes plus que suggestives ou violentes mais pas si fréquentes et pas dans tous les mangas.
Pour les fans : une autre longue interview en anglais ici : https://mangabrog.wordpress.com/2014/07 ... el-better/
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