Hip Hop Family Tree

[corbulon]

le trailer ici


Ed Piskor c'est un peu le Richard Linklater des Comics. Et donc c'est chez Papa Guédé.

[corbulon]

Et la bande-son intégrale et apparremment ça a l'air de bénéficier d'une meilleure distribution que le site le laissait présager.

[Nirm]

Up pour Jet² et tous ceux qui aimeraient y goûter.

Le pitch :

Premier volume de la saga culte d'Ed Piskor consacrée à l’histoire du hip-hop, ce comic book raconte la naissance dans le Bronx, à la fin des années 1970, d’un mouvement devenu planétaire. Irrésistiblement drôle et parfaitement documenté, il brosse les portraits de DJs, rappeurs ou graffeurs de légende comme Afrika Bambaata, DJ Kool Herc, Grandmaster Flash, Kurtis Blow, les Funky 4+1, le Sugarhill Gang, Run-DMC et Fab 5 Freddy. Avec une remarquable authenticité, il dépeint aussi les coulisses d'une industrie encore balbutiante et parvient à capturer l’atmosphère unique des nuits new-yorkaises de l’époque, convoquant d’autres figures mythiques comme les Clash, Debbie Harry, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat.

Après avoir exploré l'univers des hackers avec Wizzywig, Ed Piskor décortique les débuts du hip-hop et signe un nouveau chef-d’œuvre déjà auréolé d'un prestigieux Eisner Award.

[Jetjet]

Merci

[GunslingerPanda]

J'ai reçu les trois premier tomes en VO pour Noël. Je ne connaissais rien de chez rien au hip-hop, ni même à la musique en général.

C'est dense, très dense même et ça bouge à toute vitesse, particulièrement le premier tome dans lequel il y a un nombre impressionant de personnages présentés et de nouveaux qui arrivent. Surtout qu'ils changent sans cesse de groupe, rajoutent des membres dans tous les sens etc.
Le rythme va à toute vitesse, on enchaine les petites scènes, toujours avec une pointe d'humour, qui expliquent les différentes tendances, techniques, évolution avec les personnes qui les ont mis en marche. Ça reste très lisible et je n'ai eu aucun mal à suivre les noms etc.

En termes de graphismes c'est top, très clair avec des traits exagérés, quasi caricatural donnant un côté funky et "old school cool". La colorisation est en version seventies (tramée ?).

Je viens de commencer le deuxième tome et ça se calme en termes de nombres de personnages. Le rythme reste assez frénétique mais ça fait partie du charme et va de pair avec l'image que je me fait du hip hop.

Petite note, je l'ai lu en VO et je suis curieux de savoir ce que ça rends en VF parce que les dialogues sont en un sorte de patois des afro-américains qui doivent pas être facile à traduire.

[Le Tapir]

Redecouvrir le debut de ça. Mais c'est si bon. Merci Papa guédé!

[Le Tapir]

Et la bande-son intégrale et apparremment ça a l'air de bénéficier d'une meilleure distribution que le site le laissait présager.

Merci pour ce lien énorme!

[Le Tapir]

[Le Tapir]

[Le Tapir]

[Le Tapir]

Bon, je n'ai toujours pas fini cette bd, il faut dire aussi que je m'arrête sur chaque nom ou presque et sur chaque évènements de chaque page avec YouTube qui est mon ami! Forcément ça ralenti, mais ça nourri aussi! Une bd à lire avec une tablette à coté de soi et des écouteurs, parce qu'il s'agit d'une époque et d'une musique et que malheureusement dans l'ambiance actuelle on en est loin (cela nécessite de s'y plonger)! Mais qu'est-ce que ça fait du bien! Par contre, le type qui ne connaît pas le hip-hop et qui n'a pas les moyens d'aller écouter les nombreux morceaux dont il est question, il passera obligatoirement à coté de la bd, amha! C'est le seul reproche que je pourrai faire à ce livre, parce que sinon c'est une mine extra!

[kilfou]

J'y connais rien en hip-hop mais je viens de le lire cet album. Bon j'ai appris 2-3 trucs, e dessin est plutôt cool et c'est pas désagréable à lire, mais c'est vraiment une lecture plus pour les passionnés.

[Le Tapir]

J'y connais rien en hip-hop mais je viens de le lire cet album. Bon j'ai appris 2-3 trucs, e dessin est plutôt cool et c'est pas désagréable à lire, mais c'est vraiment une lecture plus pour les passionnés.

Tu as raison, ce n'est pas très grand public! Il faut lire le livre avec YouTube et faire des recherches à chaque fois , et là tu découvres des pépites! Sinon c'est austère!

[corbulon]

J'y connais rien en hip-hop mais je viens de le lire cet album. Bon j'ai appris 2-3 trucs, e dessin est plutôt cool et c'est pas désagréable à lire, mais c'est vraiment une lecture plus pour les passionnés.

Tu as raison, ce n'est pas très grand public! Il faut lire le livre avec YouTube et faire des recherches à chaque fois , et là tu découvres des pépites! Sinon c'est austère!

Et pourtant c'est aussi plein de références à des comics de superhéros, genre les X-Men. Bon après reprocher à une oeuvre sur le hip hop de parler hip hop mouais pourquoi pas. Enfin à part ça la suite sort après-demain.

[Le Tapir]

Il y a de bien belles cartes postales promotionnelles qui sont en distribution gratuite autour du tome 2 en ce moment!

[Le Tapir]

L'ouvrage d'Ed Piksor, premier tome d'une histoire dessinée du Hip Hop, est aussi chaleureux qu'un rapport de médecin légiste.

Documentée, factuelle, du moins autant que je puisse en juger, la période allant des seventies à 1981 ressemble plus à une fastidieuse énumération qu'à une bédé.

C'est très vrai ce que tu écris!

[Bolt]

Riche d'une théorie d'individus et de faits tout aussi froidement décrits, d'où mon rapprochement avec deux styles littéraires (supra) qui ont su dépasser leurs propres contraintes behavioristes pour raconter et surtout incarner leur(s) histoire(s) ; au contraire de ce premier tome des 3 qui forment donc l'histoire du Hip Hop vu par Piskor. Au final un rien lassant.
Ed Piksor aurait été bien inspiré d'injecter dans son récit certaines des techniques qui ont fait le Hip Hop : le flow, le scratch, les boucles de samples ; même son trait un poil naïf, mais non dénué d'un certain charme, pêche à la longue par ses cadrages bien trop sages, manière de cases anthropométriques par trop répétitives.

C'est un peu le souci de ce genre de BD qui s'attache dans l'historique et le factuel. Personnellement, je les lis car c'est la convergence entre deux de mes centres d'intérêt, même si le sujet est déjà vu et revu en ce qui me concerne et donc c'est plus pour un rafraîchissement de la mémoire et éventuellement pour trouver des détails que je ne connaissais pas.
Sinon tu parles de "techniques" mais sur la période qu'Ed Piskor couvre dans ce tome, c'est encore compliqué d'en parler. Les flows étaient rudimentaires et similaires, mis à part Melle Mel qui montrera la voie à suivre sur la multiplication des mots et syllabes. On commencera à vraiment parler de flow au milieu des années 80 avec Eric B. & Rakim, les Ultramagnetic MC's, etc...
Pareil pour les scratchs, déjà les DJ's à savoir le faire se comptaient sur les doigts de la main, et hormis Grandmaster Flash, personne n'a poussé aussi loin à ce moment-là.
Quand au sampling, il faut vraiment attendre l'arrivée de machines abordables vers 86-87, par exemple la S900 d'Akai avant que la marque ne sorte la gamme MPC, mais surtout les SP-12 et SP-1200 qui étaient de vraies machines de brutes, avec un grain dans l’échantillon et le kick inimitable. Bref, sur les productions hip-hop jusqu'en 1981-82 étaient exclusivement joués par des musiciens studios sur lesquels les rappers posaient (des textes qui n'étaient pas forcément les leurs).

[Bolt]

Mea culpa alors, je n'avais pas saisi lors de la lecture de ton post précédent.

[corbulon]

Et puis bon si on remet les choses dans le contexte, Ed Piskor ne dit pas de bêtises dans l’interview :

https://mobile.twitter.com/franceculture/status/981440123496816641

http://www.lemonde.fr/ameriques/visuel/2018/04/04/cinquante-ans-d-inegalites-raciales-aux-etats-unis_5280360_3222.html

Après évidemment les tenants du relativisme (not all men, all lives matter, pourquoi un personnage noir doit être écrit par un auteur noir, etc) ne seront pas d’accord.

Quand à la journaliste, elle ne fait pas pire que bien des autoproclamés spécialistes de comics sur des forums, qui font aussi la distinction entre super-héros et graphic novel. Pour eux Chris Ware et co, ce n’était pas du comics donc bon.

Oh et dernière chose, Ed Piskor n’est pas le seul défenseur de Rob Liefeld, certains auteurs des plus intéressants comme Michel Fiffe, Brandon Graham ou Jim Rugg le sont aussi, et je ne pense pas que ce soit un hasard, il y a une sincérité et une énergie dans les planches de Liefeld qu’on ne retrouvera pas chez un Jim Lee par exemple.

[corbulon]

Tome 4 le 6 novembre :