J'ai repris la lecture, ce WE en journée : ça va mieux.
J'ai dépassé les premières pages et ai plongé dans le récit.
on pourrait partir sur un autre début: aurait-on perdu l'habitude des intrigues "denses"
Je n'ai pas trouvé l'intrigue dense, bien au contraire : Plusieurs personnes à la recherche d'un document soit-disant compromettant
(dont je ne vois pas trop l'intérêt vu que l'Allemagne nazie était déjà fortement compromise lors de l'invasion de la Pologne donc ... bon ...) et s'ensuit une simple course poursuite, prétexte à des virées en bagnole etc
Je n'ai pas fini de le lire.
Le hic vient, je pense, de la traduction
(qui n'a pas dû être évidente, ceci dit) :
- nom de villes et pays dénaturés. Très agaçant.
- noms de personnages à coucher dehors
- blagues qui tombent à plat
(la femme avec son maillot trop étroit) et jeux de mot laids
(épi ment) mais j'adore les jeux de mots foireux alors ça me va.
- styles du texte des bulles, très lourd, poussif, ...
- incohérences dans les bulles :
Le héros, à la fête, parle d'une femme
(en en regardant en plus une autre qui danse), qu'on ne connait ni des lèvres ni des dents puis qui n'est plus citée. Une maîtresse du copain de la blonde ?
- incohérences dans le récit :
Le copain de la blonde doit aller au bal, invite Havank puis s'éclipse subitement en voyant quelque chose, sans que ça n'éveille de soupçons.
Des noix de coco (ou ?) sortent d'on ne sait où, dévalant une ruelle.
[spoiler]Epi est tué.[/spoiler]
Le tueur a laissé des traces de bottes dans la poussière. Soit.
Havank retrouve les bottes dans son lit : ??? why le tueur a fait ça ? C'est idiot !
Dans la villa de jesaisplusqui, Havank trouve les mêmes traces de bottes dans la boue.
[spoiler]Dans la villa, jesaisplusqui est mort. Havank conclue : "C'est donc Epi qui est venu ici et c'est le tueur." Hein ?!? C'est quoi qui lui permet de dire ça en voyant les traces de boue ?[/spoiler]
A ça, il mèle la fille blonde, je ne sais plus pourquoi
(ou n'ai pas compris).
Bref, il y a des associations d'idées bien douteuses ou traduites à l'envers.
J'en suis à la course poursuite.
Bref, pour moi, c'est pas une question de complexité mais de traduction, de style et de logique non respectée.
Si quelqu'un a compris ... je suis preneur d'explications.
Je me remets à la lecture après le festival de ce WE.
En critiquant mes planches, il y a quelques années, Jean-Claude Fournier à qui je les présentais pour avoir des avis éclairés, me disait "Franquin me demandais de simplifier mes bulles, de faires des phrases simples. Je revenais avec le texte diminué de moitié et il me disait de simplifier encore".
Tout ça pour me dire de ne pas trop en mettre.
Bref Franquin faisait attention à la fluidité de la lecture.
Là, le dessin est très Franquinesque
(et je dis bravo) mais pas les bulles.
En néérlandais, il est possible que cette BD soit excellente à tous points de vue.
Mais je ne lis pas le néérlandais.