ironben a écrit:Puisque Morti fait dans la blague anglaise, je renchéris...
Quelques nouvelles appellations:
• A Paris Hilton - an expensive hole
• A Diego Maradona - a very nasty 5 footer
• A Salman Rushdie - an impossible read
• A Rock Hudson - thought it was straight, but it wasn't
• A Cuban - needs one more revolution
• An Elton John - a big bender that lips the rim
• An Adolf Hitler - two shots in the bunker
• A Yasser Arafat - ugly and in the sand
• A Kate Winslett - a bit flat but otherwise perfect
• A Kate Moss - bit thin
• A Gerry Adams - playing a Provisional
• A Rodney King - over-clubbed
• An O. J. Simpson - got away with it
• A Princess Grace - should have taken a driver
• A Princess Di - shouldn't have taken a driver
• A Ladyboy - looks like an easy hole but all is not what it seems
• An elephant's arse - high and shitty
• A condom - safe but didn't feel real good
• A circus tent - a BIG top
• A sister-in-law - up there but I know that I shouldn't be
mistercoyote a écrit:Tom Watson qui passe le cut à 64 ans !
RosbOOm a écrit:Merci. Ce n'est pas curieux d'être en tête en étant si jeune ? La régularité ne s'améliore pas avec l'expérience ?
logan1973 a écrit:c'est dommage qu'il ait eu du retard à l'allumage Dubuisson. (Enfin c'est rien en comparaison de son naufrage à l'Open de France)
Le 19/07/2014 à 13:41:00 | Mis à jour le 19/07/2014 à 14:32:57
British Open Le malaise Dubuisson
Victor Dubuisson est en guerre contre la presse française. Depuis toujours. Mais il semble avoir franchi une nouvelle étape cette semaine au British, ce qui n'est bon pour personne : ni pour lui, ni pour nous.
Petit résumé d'une semaine ordinaire avec Victor Dubuisson. Mardi, on l'a cherché, sans succès. Mercredi, on est allés le suivre sur quelques trous d'entraînement, mais on n'a pas réussi à accrocher son regard. Jeudi, après +2 frustrant, il nous a dit « bonne journée » et s'en est allé. Hier, le Français s'apprêtait encore à s'en aller, avant que Benoît Ducoulombier ne le ramène à la raison et qu'il nous accueille d'un « Allez-y, posez-les vos questions nulles ! » Jusque-là, c'était plutôt drôle.
Paranoia
Mais après, il y eut pas mal de désinformation, ce qui est moins acceptable. Une énième saillie paranoïaque, d'abord, dans une posture alain delonesque qui ne lui sied pas très bien : « J'ai entendu que j'avais disparu, que Victor Dubuisson s'était envolé, que je n'étais plus 23e mondial, que je n'étais plus premier du ranking de Ryder Cup. Enfin, de ce que j'ai pu lire, hein, genre il est passé où, il est plus là... » Ce qui n'a jamais été écrit par qui que ce soit. Puis ce tweet de ce matin, où il s'en est pris à un internaute coupable d'un commentaire irrespectueux : « Se faire traiter de pauvre type sur le site de L'Equipe, c'est du même niveau que leur journalisme. »
Soit. Il dit aussi que les journalistes américains sont bien meilleurs que nous, et qu'il n'aimerait avoir affaire qu'à eux. On doit ici mettre notre ego de côté et bien reconnaître qu'il a raison, pour des questions de culture et de moyens, notamment. Qu'il nous permette cependant de lui retourner le compliment : nous aussi, on aimerait bien avoir des golfeurs français au niveau des Américains. Comme ça, ils seraient 26 dans le top 50 mondial, et on aurait des conditions de travail extrêmement confortables, à échanger sans arrêt avec eux. Mais on compose avec nos professionnels à nous, et on est presque toujours très contents de le faire : à part deux d'entre eux, ils sont tous disponibles et intéressants, quand bien même en dehors du top 100 mondial.
Fascinant
D'une manière générale, il est urgent qu'il arrête de se plaindre d'une presse française tout sauf piquante, qui lui consacre des dossiers entiers pour dire à quel point il est génial (ce qui est vrai, on ne se force pas), et qui refuse de sombrer façon tabloïd anglais à publier les côtés sombres d'une personnalité qui n'en manque pas. Pourquoi ce côté magnanime de notre part ? Parce que ce garçon a une histoire personnelle très compliquée, et qu'on n'a pas envie de le fragiliser davantage en sortant des histoires qui ne regardent que lui, au final.
Du haut de notre petite carrière de reporter, on peut affirmer sans crainte qu'il est le sportif le plus écorché vif qu'on ait jamais rencontré. Il a parfaitement le droit de nous mépriser, aucun problème là-dessus. Mais il n'a pas le droit de boycotter systématiquement toute question venant de notre part, car le golf professionnel est un business où tout le monde est impliqué. Les journaux et sites spécialisés existent grâce aux tournois et aux joueurs qui les disputent, joueurs qui peuvent eux-mêmes vivre du golf parce que la presse couvre ces tournois. Oui, parce que la presse écrite, radio télé et web est là. Sinon, les sponsors qui n'auraient aucune retombée médias, ne viendraient pas mettre autant d'argent, et la majorité des golfeurs pros seraient obligés de donner des cours l'hiver pour s'en sortir. C'est en substance ce que lui a dit Paul McGinley, son futur capitaine de Ryder Cup, lors du dernier US Open.
Le pire, c'est qu'on ne lui veut aucun mal, tellement on est ravi d'avoir enfin un joueur de classe mondiale dans l'hexagone. Et le pire de tout, c'est pour le lecteur, au final. Parce que quand Victor Dubuisson a envie de parler de golf, ce qu'il raconte est vraiment fascinant.
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